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Le Soir du Centre Pour soutenir leur porte-parole convoqué par le juge d'instruction
Des dizaines d'enfants de chouhada devant le siège du tribunal de Bouira
Plusieurs dizaines d'enfants de chouhada ont observé, hier un sit-in devant le siège du tribunal de Bouira, en signe de solidarité avec leur porte-parole, Akkouche Tahar, qui avait été convoqué par le juge d'instruction pour une affaire de fermeture du portail principal de l'Onec, dans le cadre d'une action de protestation organisée par le mouvement indépendant des enfants de chouhada. Hier matin, alors que des dizaines d'enfants de chouhada, dont l'âge dépasse pour la plupart d'entre eux, la soixantaine, observaient un sit-in de solidarité envers leur porte-parole à l'extérieur du tribunal de Bouira ; le principal accusé Tahar Akkouche, que nous avons rencontré à l'intérieur du hall et avant d'être entendu par le juge d'instruction, nous dira que l'affaire lui a été signifiée par le juge d'instruction la semaine dernière lors de sa première convocation. Le juge d'instruction lui fera lecture de cette affaire et du dépôt de plainte contre sa personne, porté par le responsable de l'Onec à l'échelle de la wilaya qui accuse Tahar Akkouche d'être derrière la séquestration du personnel de l'Onec à l'intérieur du siège en date du 18 décembre 2013. Aussi, le juge d'instruction donnera une semaine au principal accusé pour se constituer un avocat avant de faire sa déposition. Après cette première audition, notre interlocuteur dira que dans cette affaire, et étant donné que l'action de protestation de décembre dernier a été menée par l'ensemble des enfants de chouhada qui se reconnaissent dans ce mouvement, il a été décidé de ne pas constituer un avocat mais de défendre la cause juste pour laquelle le mouvement indépendant des enfants de chouhada se battait, par un sit-in de solidarité devant le tribunal. Aussi, notre interlocuteur nous dira par la suite, qu'il a effectivement défendu cette thèse lors de son audition au cours de laquelle il fera savoir au juge d'instruction que l'action a été menée par l'ensemble des enfants de chouhada qui réclament la restitution des sièges de l'Onec à l'échelle nationale aux enfants de chouhada, et que la même action de fermeture des locaux a été faite à Béjaïa, M'sila, Boumerdès et Chlef sans que les enfants de chouhada de ces wilayas ne soient inquiétés ou estés en justice. Cela étant, après cette déposition, on ignore la suite donnée à cette affaire par le juge d'instruction près le tribunal de Bouira. vers 11 heures, les enfants de chouhada se sont dispersés dans le calme. Y. Y. BOUMERDÈS Du gaz pour passer l'hiver au chaud Le pénible hiver 2012 a, au moins, obligé les responsables, ceux notamment chargés de distribuer l'énergie aux populations de la wilaya de Boumerdès, à mieux faire. Si en effet, la rudesse hivernale telle que vécue en 2012 revient, les foyers de Boumerdès, du moins une bonne partie, seront mieux desservis en gaz de ville. Au plus tard dans 26 mois, il y aura aussi du gaz butane en quantité suffisante sur le marché local. C'est le message qu'a voulu faire passer le wali de Boumerdès, Kamel Abbès, à ses administrés durant sa sortie sur le terrain survenue, mardi dernier, à l'apparition d'un climat brumeux, froid et pluvieux. Le chef de l'exécutif s'est, en effet, rendu à Bordj-Ménaïel pour poser la première pierre pour la construction d'un centre enfûteur d'une capacité de 1200 bouteilles/heure. Ce projet qui sera opérationnel dans 26 mois est lancé par Naftal. La production de cette unité de remplissage de bonbonnes de gaz pourrait répondre à toute la demande de la région du Rocher noir. Il alimentera également les agglomérations des wilayas limitrophes, Tizi-Ouzou et Bouira. Au niveau des communes rurales de Legata et Benchoud, le wali a procédé à l'ouverture de vannes alimentant respectivement 434 et 587 foyers en gaz de ville. Pour Benchoud, c'est un programme de quota qui touchera, une fois terminé, 1221 foyers de plusieurs villages. Il y a lieu de rappeler que la wilaya enregistre, selon les chiffres que nous a communiqués Abdelkader Khor, le directeur des mines et de l'énergie de Boumerdès, la connexion au réseau du gaz de ville de 73.000 habitations. Ce qui donne un taux de branchement de 45%. Pour une wilaya située sur le passage d'une grosse conduite venant directement de Hassi-R'mel pour aboutir à Bordj-Menaïel, ce taux reste faible. Il peut s'expliquer partiellement par la situation sécuritaire vécue par la région. Mais ce n'est pas tout. Cependant, ces deux dernières années, la wilaya a mis en exécution un important programme. A ce propos, les responsables de la wilaya projettent, à fin 2015, de faire grimper ce taux à 65%. Pour ce faire ils ont prévu, selon le DME, le branchement de 50 000 foyers. Un budget de 80 milliards de centimes est dégagé en grande partie sur le budget de l'Etat. 4 communes montagneuses : Afir, Timezrit, Keddara et Kherrouba seront touchées pour la première fois tandis qu'à Ammal, Chabet-El-Ameur, Laâziv, Ouled Heddadj et Ouled Moussa, il s'agira d'extension en direction des agglomérations secondaires et des zones rurales. Abachi L. MEDEA Des citoyens mécontents à Hamdania Les habitants de Hamdania à Médéa et des communes voisines vivent depuis de longues années le calvaire quant à la prestation de services de l'unique bureau de poste qui existe dans leur localité et qui se trouve dans un état de précarité avancée. Ainsi ce semblant de poste, qui est aujourd'hui dans un état lamentable et qui en plus ne compte qu'un seul employé et un équipement vieux comme le monde, ne convient guère aux citoyens de cette région qui se voient chaque fois contraints d'attendre des heures parce qu'il y a trop de monde ou encore parce que le système informatique est défaillant ou pire encore en raison d'une panne de l'imprimante ... Il est à signaler que cette situation désagréable perdure au grand dam des habitants de Hamdania, des usagers de la route nationale N°1 et des ouvriers étrangers qui travaillent sur le tronçon de l'autoroute qui relie Berrouaghia à la Chiffa et qui sont environ 6 000. Ce problème mine le quotidien des habitants de cette région de la wilaya de Médéa qui se disent lésés et marginalisés et interpellent les responsables du secteur, en l'occurrence la ministre, afin qu'il soit mis un terme à leur calvaire estimant qu'ils ont droit à un minimum de considération et de dignité. M. L. BLIDA Deux ouvrages d'art pour désenclaver la commune de Bouarfa La commune de Bouarfa, située à 3 kilomètres à l'ouest de Blida mais formant, par la force des choses, une conurbation avec le chef-lieu de wilaya, a bénéficié de deux ouvrages d'art pour la faire sortir de son enclavement, surtout qu'il n'existait qu'une seule voie pour y pénétrer. D'un montant global de 72,2 milliards de centimes, ces deux ponts permettront de rendre plus fluide la circulation routière dans cette commune, sachant que pour accéder à Bouarfa, il fallait s'armer de patience en raison du nombre important de voitures qui y circulent, notamment pendant les heures de pointe. Le wali de Blida, Mohamed Ouchen, qui vient d'inspecter cette commune, a mis l'accent sur la nécessité d'accélérer la cadence des travaux pour être dans les délais de réalisation. A noter que la commune de Bouarfa a bénéficié de plusieurs projets de réalisation de logements et d'autres infrastructures annexes. Cela va permettre à cette commune de devenir, dans un proche avenir, un pôle urbain où toutes les commodités seront présentes pour un meilleur cadre de vie, sachant que par le passé, cette agglomération était totalement isolée et où le quotidien était un vrai calvaire pour ses habitants. D'ailleurs, il est dit que le nom éponyme de cette commune n'est autre que la déformation phonétique de Boutarfa qui veut dire le père de la corde car pour accéder à Bouarfa, il fallait tenir à une corde pour traverser l'oued qui la sépare de la ville de Blida.