L'ASM Oran, contrainte de recevoir ses adversaires au stade Ahmed-Zabana au lieu de celui de Habib-Bouakeul, insiste pour son retour dans son jardin préféré le plus tôt possible, selon Mohamed Saâdoune, vice-président du club de Ligue 1 algérienne de football. «Nous insistons pour retrouver notre stade. Nous ne comprenons toujours pas pourquoi il n'a pas été homologué, alors que d'autres clubs de l'élite sont domiciliés dans des stades plus petits que le nôtre», a déclaré le n°2 de l'ASMO à l'APS. Le stade Bouakeul, qui accueillait la saison dernière les rencontres des deux formations phares de la capitale de l'ouest, le MC Oran et l'ASMO, a fait l'objet d'un avis défavorable de la commission d'audit des stades qui l'avait visité durant l'intersaison. «Nous avons à nouveau interpellé la Fédération algérienne de football à ce propos et nous espérons la réouverture du stade Bouakeul pour les rencontres officielles avant la fin de la phase aller», a encore souhaité le dirigeant oranais. De retour en Ligue 1 cette saison après sept années au purgatoire, l'ASMO trouve du mal à s'imposer sur la pelouse du grand stade d'Oran. Selon son vice-président, ses joueurs «ont leurs repères au stade Bouakeul». L'équipe a enregistré une baisse de régime depuis quelques journées, lui coûtant un recul à la 8e place avec 13 points. Une situation qui commence à inquiéter la direction des gars de M'dina J'dida, au point où Saâdoune annonce, d'ores et déjà, la libération de quelques joueurs «n'ayant pas donné satisfaction» dès le prochain mercato, ajoutant que le club a l'intention aussi d'engager en parallèle trois recrues.