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Le Soir du Centre
Après la fermeture de la décharge de Biziou Akbou croule sous les ordures
Publié dans Le Soir d'Algérie le 24 - 11 - 2014

La situation sanitaire au niveau du centre-ville d'Akbou, exige expressément l'intervention accrue du gouvernement, afin d'évacuer les millions de tonnes d'ordures ménagères entassées ça et là dans la quasi-totalité des quartiers.
L'inquiétude des citoyens est grandissante d'autant plus qu'aucune issue ne se dessine à l'horizon de cette insoutenable réalité, qui risque aux yeux de tous une catastrophe humaine.
Il s'agit là d'une très grave urgence sanitaire jamais vue ailleurs. Akbou ne respire plus et ce depuis plus de six mois, après la fermeture «musclée» de la décharge de Biziou, relevant de la commune d'Amalou. Toutes les négociations possibles des autorités soit de la municipalité d'Akbou ou de l'administration de la wilaya, ont échoué devant l'inflexibilité des habitants de la localité de Biziou qui ne veulent rien savoir.
Le chef de l'exécutif de la wilaya de Béjaïa, avait pour rappel, regroupé les deux parties en conflit plusieurs fois en présence de la presse et des directeurs chargés du dossier afin de trouver des solutions d'urgence à cet épineux problème, mais sans succès.
Tous les appels à la sagesse et à l'effort, surtout des citoyens de la région d'Amalou pour contribuer à la lutte contre une éventuelle épidémie, ont été rejetés pour le motif de «fermeture immédiate et indiscutable de la décharge».
Les délais de six mois pris comme engagement public par Hamou Ahmed Touhami, le wali de Béjaïa, lors de la dernière réunion en attendant la réalisation express d'un CET dans la région n'a pas été accepté par les citoyens de la localité où est basée la décharge en question.
Un tour dans cette ville s'impose, notamment après la tombée de la nuit où les citoyens des quartiers s'empressent tant bien que mal d'incendier les immenses buttes de déchets. De loin nous observons des épais brouillards de fumée noire mélangés à des explosions assourdissantes de bouteilles en verre et de celles des détergents. Les images sont impressionnantes, où il est difficile de croire, un seul instant, qu'on est dans la seconde ville de Béjaïa et de surcroît la plus industrielle et la plus commerçante.
Les Akbouciens ne peuvent plus sortir ou du moins respirer devant les montagnes de déchets ménagers qui leur empoisonnent la vie quotidiennement. Kamel N. S., un des habitants du centre-ville que nous avons rencontré jeudi dernier, nous a exprimé sa forte frustration face au manque d'implication de certaines personnalités soit de sa ville soit de l'autre, sans les nommer, pour faire bouger les choses, «c'est inadmissible de vivre une telle catastrophe à l'aube de 2015 et dans une ville aussi riche et cultivée. Regardez par vous-même, il n'y a pas une seule fenêtre d'ouverte ici dans mon quartier ou ailleurs, les fumées dégagées par les feux à répétition des tonnes d'ordures chaque nuit tombée, coupent la respiration dans les foyers. Des enfants et des personnes âgées sont tout le temps évacués aux urgences de l'hôpital pour des nausées, des vomissements et le manque terrible d'oxygénation, ça y est, on ne peut plus et moi personnellement, j'ai décidé de tout vendre et de quitter cette ville», a-t-il ainsi lancé. «Ce n'est un secret pour personne que derrière cette histoire, des intérêts purement personnels et financiers. Allez-y enquêter sur la présence d'une briqueterie privée érigée à quelques pas de la décharge en question. La décharge existait depuis des années et jamais personne n'en a parlé, pourquoi donc maintenant et en plus, ils demandent sa fermeture dans l'immédiat sans se soucier de la santé des dizaines de milliers de citoyens d'Akbou. Nous savons pertinemment que beaucoup de monde a trempé dans cette affaire et si un jour la vérité éclate, le monde aura compris les véritables artistes de cette machination ayant entraîné la ville dans cette incroyable situation que vit le pauvre Akboucien», ajoutera ensuite Yazid, un jeune fonctionnaire d'une société privée, natif de la même ville.
Le raisonnement d'une «machiavélique» manipulation à propos de la fermeture de la décharge d'Amalou court dans tous les sens au centre de la cité akboucienne y compris dans les administrations, en témoigne un fonctionnaire qui avance que «certains élus ont une grande part de responsabilité dans cette affaire, ces derniers œuvrent à ce qu'on finit par avoir la tête du maire de la ville, c'est tout ce qui les intéresse. Ils ne se soucient guère de cette catastrophe sanitaire, au contraire, ils s'en réjouissent».
Le RCD de son côté a appelé les citoyens de la ville d'Akbou justement à répondre massivement à une marche de protestation devant l'«infernal» problème, le 29 novembre prochain pour exiger «une solution immédiate pour l'évacuation des ordures et contre la dégradation du cadre de vie».
La population et les commerçants sont ensuite appelés à observer une grève générale de 8h à 12h.
La marche s'ébranlera de la trémie de Guendouza vers la place Colonel-Amirouche d'Akbou, souligne le parti politique dans une déclaration-appel.
Kamel Gaci
TIPASA
L'entrepreneuriat dans tous ses états
La semaine mondiale de l'entrepreneuriat a été célébrée avec faste durant plus de huit jours, en rassemblant toutes les potentialités humaines et matérielles locales concernées de près ou de loin par cet événement.
C'est ainsi que les promoteurs, les porteurs d'idées et de projets, bénéficièrent d'accompagnement et d'actions de formations. L'entrepreneuriat féminin ne fut pas en reste, particulièrement les activités de la femme rurale de Béni-Mileuk, de Messelmoun et de Gouraya. Mais ce furent les conférences portant sur le thème de l'entrepreneuriat qui avaient retenu le plus l'attention des participants, notamment la conférence animée par M. Mounir Belabdelouahab, un expert du Conseil national consultatif (CNC/PME), qui avait mis l'accent sur l'écosystème entrepreneurial présenté comme un organisme chargé d'encourager et de promouvoir la création de nouvelles associations professionnelles, mais aussi de collecter l'information économique auprès des associations professionnelles et des organisations patronales et des systèmes intermédiaires, en vue d'asseoir une politique et une stratégie de développement du secteur.
S'agissant de la stratégie adoptée dans le cadre des ambitions du CNC, le conférencier estime que le CNC prône toute forme de concertation avec les pouvoirs publics en vue de la prise en charge des préoccupations de la PME et pour adosser à cette stratégie des politiques publiques de développement de l'entreprise. A ce titre, le conférencier insiste sur l'assainissement de l'environnement de la PME en développant des relations avec les différents partenaires, à l'instar du tryptique syndicat-patronat-gouvernement.
Cependant, en marge de cet événement, c'est l'université qui a marqué sa présence et qui s'est s'imposée comme partenaire incontournable du développement de l'entrepreneuriat. En effet, le Dr Nawal Benlakhal, maître de conférences à l'université de Tipasa avait, dans sa conférence, décortiqué l'avènement de l'entrepreneuriat, depuis les réformes économiques algériennes. Elle dira à ce propos que «l'application des réformes économiques depuis les années 1990, en Algérie avait vu la libéralisation des prix et la mise en œuvre des réformes fiscales», en poursuivant que «ce libéralisme s'est accompagné de transformations et de bouleversements ayant profondément marqué la politique économique du pays».
C'est dans ce cadre que le conférencier a aussi expliqué la notion d' entrepreneuriat en proposant trois définitions et les différents types d'entrepreneurs, et de procéder à une comparaison déterminant le profil-type de l'entrepreneur où se retrouve sa psychologie, ses attentes, ses objectifs et ses ambitions pour une adéquation entre l'homme et la situation économique et professionnelle des activités qui se greffent à son environnement économique.
Houari Larbi
ASSURANCES AGRICOLES
Portes ouvertes sur la CRMA à M'sila
L'édition de cette année connaît le lancement d'un nouveau produit appelé «perte du rendement» destiné aux céréaliculteurs et notamment les producteurs de pomme de terre.
M. Brahim Azoug, directeur de la Caisse de M'sila, a précisé que lorsqu'un agriculteur n'obtient pas la quantité escomptée faite sur un périmètre assuré, dans ce cas, la CRMA assure d'indemniser la différence enregistrée. Quant au côté animalier, la caisse a mis en place pour la première fois, un deuxième produit, il s'agit d'une assurance contre le vol.
Le wali Abdallah Ben Mansour a donné le feu vert dans la matinée de ce dimanche de lancement de ces portes ouvertes qui sont organisées du 23 au 27 novembre dans la ville de M'sila et seront animées par plusieurs communications et explications assurées par des cadres de la CRMA et autres universitaires afin d'expliquer aux agriculteurs et éleveurs de la région portant sur les multirisques menaçant les produits de céréalicultures et animaliers.
La CRMA de M'sila compte 123 600 assurés, toutes filières confondues dont 5 0796 de contrats des agriculteurs, 2815 contrats contre les catastrophes naturelles et 586 assurances du cheptel animalier. La caisse recense 70 000 contrats en matière automobile dont 30% d'engins agricoles tels que les tracteurs, moissonneuses-batteuses et autres...
Cette année, la CRMA de M'sila a connu une évolution du chiffre d'affaires estimée à 20 % par rapport à l'an dernier, nous fait savoir B. Azoug, directeur de la Caisse de M'sila. Une deuxième rencontre sera organisée dans une exploitation agricole de la wilaya où les fellahs et éleveurs de la wilaya auront l'occasion de débattre en présence des cadres de la direction de la CNMA, l'importance et le rôle de l'assurance agricole dans le développement de l'agriculture nationale.
Le P-dg de la CNMA, M. Cherif Ben Habilès contacté par téléphone, a déclaré en cette occasion que plusieurs wilayas du pays vivent le même évènement organisé à M'sila, juste pour une seule raison, c'est de faire connaître le rôle joué par la CNMA et se présente en tant que soutien financier indispensable, a-t-il dit, et apprendre aux agriculteurs comment minimiser les multirisques. Parmi ces objectifs, montrer aux partenaires que la Caisse joue un rôle purement économique, tout en adaptant le produit assurance et jouer sur les nouveaux tarifs et rendre cette assurance accessible aux agriculteurs et faciliter la procédure de paiement, a-t-il conclu.
A. Laïdi
Tizi-Ouzou
Réouverture des marchés aux bestiaux dans plusieurs localités
Mis à part les localités de Fréha, Boghni, Ouacif et Aïn-El-Hammam, où l'interdiction de la tenue des marchés aux bestiaux est encore en vigueur en raison de l'épidémie de la fièvre aphteuse qui aura enregistré un net recul, toutes les autres localités de la wilaya de Tizi-Ouzou ne sont plus concernées par cette disposition dès lors qu'un arrêté permettant la réouverture des marchés a été signé par le wali de Tizi-Ouzou début novembre. Une campagne d'information en direction des éleveurs a été, ainsi, lancée à travers la soixantaine d'autres communes de la wilaya. Et certains marchés (bovins et ovins) sont déjà rouverts.
Il convient de souligner, par ailleurs, que le certificat de vaccination des cheptels lors de leur déplacement est toujours de mise, autrement dit les services de sécurité ont été instruits à l'effet de diriger tout droit vers l'abattoir toutes les bêtes n'ayant pas été auscultées au préalable par les docteurs vétérinaires.
C'est dire que la prévention est toujours de mise, même si cette pathologie qui a défrayé la chronique nationale durant cet été, aura enregistré un net recul à travers les quatre coins du territoire national, pour ne pas dire a disparu.
Aussi, pour une meilleure prévention, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural a décidé d'importer, à cet effet, deux millions de doses de vaccin.
Plus de 1,6 million de têtes bovines ont été déjà vaccinées depuis la déclaration de cette maladie en février dernier en Tunisie. On croit savoir également que le taux d'avancement de l'opération d'indemnisation des éleveurs ayant subi des pertes se situe entre 80 et 90%.


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