La 14e édition du Salon de l'automobile de l'Ouest (Autowest 2014) et la première édition du Salon de la moto de l'Ouest, se tiennent à Oran depuis jeudi et ce jusqu'au 20 décembre en cours, au Palais des Expositions du Centre des conventions d'Oran. Organisé par Somex International Plus, cette manifestation compte plus d'une trentaine de représentants de marques de véhicules et une vingtaine de concessionnaires motos, représentants de grandes marques de motocycles, scooters et quads. L'inauguration officielle des deux salons, a été donnée ce mercredi pour et par les officiels. Une initiative des organisateurs pour éviter au grand public une attente trop longue comme à chaque édition, où des centaines de citoyens devaient patienter des heures en attendant la fin de l'ouverture par les officiels. Ce jeudi ils étaient très nombreux à constituer des chaînes humaines à attendre l'ouverture des portes pour accéder au salon. Venus de toutes les wilayas de l'Ouest et pas seulement, il s'agit là d'un évènement incontournable pour tous ceux qui souhaitent acquérir un véhicule neuf et bénéficier de ses réductions, ou tout simplement s'informer ou sinon «se rincer» l'œil avec les belles voitures exposées et qui font rêver plus d'un(e). Parmi les nouveautés qui accueillent le public à son arrivée, un grand chapiteau que les organisateurs ont dressé, à l'intérieur du CCO, où sont exposés les véhicules et les deux roues. Cette édition voit cette année la présence parmi les véhicules exposés de la Renault Symbol «Made in Bladi». Après la sortie d'usine le 10 novembre de la première voiture fabriquée en Algérie, nouvelle Renault Symbol Extrême, premier véhicule en Algérie à être équipé d'un GPS de série, «Renault-Algérie profite de sa participation au Salon d'Oran pour annoncer l'élargissement de la gamme avec des versions très compétitives et plus accessibles. Dès le mois de janvier, la nouvelle Renault Symbol Algérie sera proposée en version Exception. Ainsi, Renault Algérie élargit son offre «Dernaha Djazaïria» en proposant une version qui se positionne au coeur du segment, à un prix inférieur à la version importée», ont fait savoir les responsables de Renault-Algérie. Amel Bentolba Relizane Les usagers des bus sollicitent des opérations de contrôle La plupart des bus, qui traversent les différents secteurs urbains de la ville de Relizane et les deux nouvelles villes Adda-Benada et la Ropelle, sont dans un piteux état. La santé et la sécurité des usagers sont les derniers soucis des transporteurs. Les usagers des différents bus, assurant le transport urbain, sont choqués de l'état dégradé de ces véhicules et l'insalubrité qui règne dans les différentes stations de bus. Une virée dans l'une de ces stations nous renseigne sur cette lamentable situation. Les transporteurs des deux secteurs, à la recherche de gain, font tout pour ramasser le maximum de passagers avant de les entasser dans leurs bus sans se soucier de leur sécurité. Pis encore, certains chauffeurs conduisent avec une grande vitesse et mettent en danger la vie des usagers. Pour faire le maximum de rotations dans la journée, des chauffeurs optent, sans gêne, pour la vitesse. La majorité des bus appartenant aux transporteurs privés et ceux de l'Entreprise de transport public ETC sont dans un état délabré. Les sièges et les rideaux sont crasseux et des couches de poussière couvrent les vitres, alors que les mauvaises odeurs et la fumée qui se dégage des moteurs empestent les lieux. «Chaque jour, j'assiste à des scènes décevantes. Des chauffeurs et des receveurs qui se disputent. Des transporteurs qui ne respectent pas les horaires. Les bus sont répugnants. L'insalubrité et le désordre sont les maîtres des lieux. Bref, je souffre le martyre», s'indigne un usager des transports urbains de la ligne centre-ville – Adda Benada ex-Bermadia. En effet, dans la plupart des stations de bus, les ordures inondent les lieux et d'énormes taches d'huile de moteur maculent la chaussée, au vu et au su de tout le monde. Un spectacle choquant qui nécessite l'intervention des services concernés, pour mettre fin à ce problème qui angoisse les usagers des bus. Etant un simple fonctionnaire, je suis obligé de prendre le bus quotidiennement pour rejoindre mon lieu de travail», explique Kaddour. Monter dans un bus est devenu un véritable calvaire. Les usagers subissent quotidiennement, avant d'atteindre leur destination, plusieurs pressions, à cause du non-respect des règles élémentaires d'hygiène. «Les tarifs des taxis sont excessifs, ce qui me contraint à utiliser les bus crasseux. Les services concernés devraient multiplier les opérations de contrôle, afin de mettre fin à ces dépassements», dira un autre usager des bus. Les usagers des deux nouvelles villes sollicitent l'intervention du premier responsable du secteur de transport pour mettre fin à cette anarchie. A. Rahmane SIDI-BEL-ABBES Net recul de la maladie du sida en 2014 Les cas de sida à Sidi-Bel-Abbès ont enregistré un net recul durant 2014 et cela grâce aux efforts soutenus des services en charge de la lutte contre les maladies contagieuses assistées aussi par des associations caritatives. L'on a appris, lors de la journée de jeudi dernier où a été célébrée à Sidi-Bel-Abbès la Journée mondiale sur le sida au niveau de l'ITMA, que cette wilaya a enregistré 24 cas seulement en 2014 un effort à saluer, alors qu'entre 2010 et 2013 quelque trois cents cas ont été recensés faisant une moyenne annuelle de 100 cas dont 271 adultes et 34 enfants. Leur âge varie entre 5 et 29 ans. 47 malades séjournent actuellement au niveau du service infectueux de Sidi-Bel-Abbès. Cette baisse appréciable est due aux journées de sensibilisation organisées notamment chez les populations jeunes surtout dans le milieu estudiantin, à travers les médias et autres moyens de prévention. Mme Boucher Malika, médecin-chef du service d'épidémiologie, a intervenu pour souligner que le service a tenu à veiller sur les objectifs définis par l'OMS qui doivent rester en adéquation avec ceux de cette dernière à savoir une prise en charge réelle, rapide et efficace, une courbe tendant à la baisse, un dépistage volontaire anonyme et la prévention contre le VIH. Au cours de cette journée de sensibilisation placée sous le thème «pour une génération sans sida, des conférences portant sur le plan national de lutte contre le VIH et le sida, l'épidémiologie du sida, la prise en charge du VIH, la ligne directrice de l'OMS pour la prise en charge d'un cas de VIH, la prévention de la transmission chez les professionnels de la santé, les risques d'exposition, le VIH chez les professionnels de la santé ont été animées par des médecins, des interventions qui ont été suivies de recommandations. A. M. MASCARA Quand le wali fustige les élus de l'APC Cela s'est passé ce jeudi lors de la commémoration du 11 Décembre au douar Dhamna dans la commune de Mascara. L'école primaire a été baptisée au nom du chahid Serrar Attou. La cour de recréation était dans un état lamentable. Sitôt entré, le wali de Mascara interpelle un élu de la commune représentant le P/Apc, absent pour cause de maladie. Piquant une colère vive, le premier responsable de l'exécutif lancera «c'est honteux, que faites-vous dans cette commune ? J'ai comme l'impression que vous êtes là pour vous remplir les poches mais ça ne se passera pas comme ça avec moi», puis il poursuivra en déclarant qu'aucun projet n'avait été lancé depuis 2010, ajoutant que ce sont les directeurs de l'exécutif qui faisaient le travail des élus d'une ville qui mérite mieux que ça. C'était un constat d'échec d'une APC au demeurant frappée par l'immobilisme. Même le directeur de l'école ne sera pas épargné quand le wali lui dira : «Comment pouvez-vous accepter que vos élèves pataugent dans la boue pour rejoindre les sanitaires ?» Quand nous évoquons le sujet avec des élèves se trouvant dans la cour, ils nous répondent innocemment «c'est la pluie». M. Meddeber AIN-SEFRA Un mort et quatre blessés dans un accident de la route Une personne a trouvé la mort et quatre autres ont été grièvement blessées dans un grave accident de la route survenu en fin de semaine sur la RN6 à quelques encablures de la sortie sud de la ville de Aïn-Séfra, apprend-on. Le drame s'est produit après qu'un véhicule léger eut tenté de dépasser un poids lourd en faisant une embardée, mais un long dérapage a fini par mettre fin à la course de l'automobile à bord de laquelle se trouvait une famille de cinq personnes originaire de Aïn-Séfra. Une quadragénaire trouva la mort sur le coup, et fut transférée à la morgue de l'hôpital de Aïn-Séfra, alors que les quatre autres personnes ont été admises aux UMC du même hôpital pour des fractures et des lésions traumatiques. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances de cet accident.