Le club Che qui prépare son match de reprise, le 4 janvier prochain, au Mestalla devant le Real Madrid pense déjà programmer des rounds de négociations avec ces joueurs-cadres. Plusieurs d'entre ces derniers, à l'exemple de Daniel Parejo, Paco Alcacer, Carles Gil et l'international algérien, Sofiane Feghouli, font partie du lot d'éléments avec la direction de Peter Lim, le nouveau patron du club valencien, qui doit discuter du renouvellement de leur contrat. Hier, certains médias espagnols à l'instar de Superdeporte ont ouvert le dossier des joueurs du FC Valence dont les contrats arrivent à expiration. Le journal proche du club Che avance que le cas le plus urgent est celui du défenseur Antonio Barragan signataire d'un contrat qui va jusqu'au 30 juin 2015. Soit une durée suffisante (six mois, ndlr) pour que le joueur puisse se considérer comme libre de ses mouvements. C'est pourquoi, et afin de ne pas tomber dans le même piège, la nouvelle direction du FC Valence a confié à son DG, Joaquín Francisco Rufete, la mission d'ouvrir les négociations avec ces joueurs à l'exemple de Feghouli dont le contrat court jusqu'en juin 2016. Celles-ci (les négociations, ndlr) doivent débuter ces jours-ci même s'il faut préciser que le milieu droit des Verts a déjà fait savoir, dans un entretien accordé au journal espagnol Super, qu'il est prêt à renouveler son bail les yeux fermés. Ou presque. En effet, le joueur révélé à Grenoble Foot 38 fait partie des «gros salaires» de la formation «Sang et Or». Son dernier contrat qui expirait en juin 2014 a été prolongé en janvier 2014 en contrepartie d'une indemnité d'une valeur de 1,8 million/an brut. Son départ envisagé lorsque l'équipe était dirigée par l'entraîneur Valverde était conditionné par le versement, par les éventuels acquéreurs dont Liverpool et le CSKA Moscou, d'une indemnité de cession estimée à l'époque à 50 millions d'euros. Or, faute de bonnes et suffisantes offres (Liverpool aurait proposé 12 millions) et alors que la crise menaçait le club, Feghouli a préféré poursuivre son aventure avec le FC Valence devenant, au passage, son plus gros salarié surtout avec le départ de Soldado en Angleterre (Tottenham). Avec plus de maturité (25 ans et plus de 160 matches joués en Liga), un palmarès plus étoffé (deux CAN et une Coupe du monde dans les jambes), et surtout une amélioration des conditions économiques du FC Valence avec l'avènement des investisseurs asiatiques, Feghouli doit légitimement prétendre à l'amélioration de ses émoluments. A moins que le club ne décide à le mettre sur le marché des transferts en vue de rentrer dans ses investissements, on imagine mal le FC Valence, connu pour être une plate-forme de revente des talents, offrir un salaire plus conséquent d'autant plus que le réservoir ne manque pas de joueurs capables d'assurer la relève. Si Feghouli ne s'imagine pas ailleurs qu'en Espagne, lui et son agent feraient bien de remettre les négociations exprimées par les responsables du FC Valence pour l'après-CAN 2015 sinon jusqu'en juin prochain. Avec une meilleure visibilité, Feghouli, toujours réclamé en Premier League mais aussi en Italie, aura beaucoup plus de chances de viser un club autrement plus huppé que Valence qu'il a rejoint en 2010.