La 17e édition du Salon national du livre s'est ouverte lundi à Oran avec la participation de plus de 100 maisons d'édition. Le président du Syndicat national d'éditeurs de livres, initiateur de cette manifestation, a souligné que l'objectif principal du salon qui se poursuivra jusqu'au 24 janvier est de donner une occasion aux éditeurs locaux, surtout ceux de la nouvelle génération ayant intégré ces dernières années ce champ, d'exposer leurs productions et échanger les expériences avec les professionnels. Organisé sous le slogan «Le livre, pari d'avenir», le salon vise à faire rapprocher le livre des lecteurs, surtout avec la persistance des problèmes de distribution, a indiqué M. Ahmed Madi. Un intérêt particulier est accordé aux nouveaux éditeurs dans ce salon qui coïncide avec le 60e anniversaire du déclenchement de la glorieuse guerre de Libération nationale. Des éditeurs d'Alger et de Blida, ayant apprécié cette initiative, estiment que de tels rendez-vous culturels leur permettent d'évaluer le marché du livre, de rencontrer des professionnels et de faire de l'autocritique. Parallèlement à cette manifestation, un programme culturel varié a été concocté avec au menu des conférences, des lectures poétiques et un hommage à des hommes de culture algériens. Des conférences sur le roman algérien ont été programmées avec les professeurs Mohamed Daoud, Bachir Bouyedjra, Mohamed Meflah et le romancier Rachid Boudjedra. Une conférence intitulée «Le livre durant la guerre de Libération nationale» est également prévue, de même qu'une exposition d'ouvrages de l'écrivain regretté Bakhti Benaouda, accompagnée de témoignages de ses proches. Des romanciers ayant enrichi la scène littéraire et journalistique algérienne seront honorés dont Amaria Bilal, le poète traducteur Mohamed Sehaba, le journaliste et écrivain défunt Belkacem Benabdellah et Rachid Boudjedra.