Les pluies torrentielles qui se sont abattues lors des derniers jours dans la wilaya de Aïn-Témouchent ont causé d'importants dégats à l'égard de 232 têtes de moutons qui ont péri par les eaux qui ont inondé une étable dans la ferme Lechleche dans la commune d'El-Hassana, les services de la Protection civile ont quand même pu sauver, mercredi, vers14 heures, une trentaine de bêtes suite au débordement de l'oued. Cette intervention est la plus sérieuse selon le chef service de la prévention de la Protection civile de la wilaya de Aïn-Témouchent qui ajoute que le nombre des interventions a atteint 75 cas à travers le territoire de la wilaya où d'importantes quantités d'eau de pluies se sont infiltrées dans plusieurs habitations. A Terga, les vents violents qui ont soufflé les dernières journées ont causé l'effondrement d'un toit d'une habitation à la ferme Kacem-Djebbari de Terga, une habitation occupée par deux femmes âgées de 40 et 49 ans, ces dernières ont été blessées légèrement par les tuiles d'eternit du toit, les éléments de la Protection civile ont évacué les deux femmes aux UMC d'El-Maleh, tandis que trois enfants âgés entre 9 et 12 ans ont été sauvés par des voisins à partir du toit qui s'est effondré. Cependant, plusieurs familles sont sorties de leurs maisons menaçant ruine et se sont dirigées vers le siège de la mairie pour interpeller les responsables locaux quant à leur situation. Il est utile de noter que le maire de cette commune de Terga a démissionné de son poste la semaine dernière, les familles ont dû attendre l'arrivée du chef de daïra d'El-Maleh pour régler leur problème et leur trouver un abri. ll faut noter aussi qu'un accident est survenu dans la ville de Hammam Bou-Hadjar quand un camion a heurté un mur de 3 mètres de hauteur qui s'est effondré sur un véhicule léger en stationnement. Ce qui a causé la démolition de la voiture. Le réseau routier a connu des perturbations en raison des routes qui ont été inondées et coupées à la circulation dans la ville de Aïn-El-Arba notamment dans les douars de Saïda, Sidi Belhadri et El Keradsa ainsi que la route n°95 reliant Hammam Bou-Hadjar à Sidi Bel-Abbès au niveau du tunnel à Sidi Boumediène. Enfin, il faut signaler que la vague de froid de ces derniers jours a contraint les collégiens et leurs professeurs du CEM Mohamed-Laïd-Al Khalifa ont débrayé deux heures pour protester contre l'absence de chauffage et les infiltrations des eaux de pluie provenant des toits des salles de cours, ce qui a transformé ces salles en maisons frigorifiques. Les collégiens sont sortis pour dénoncer les conditions dans lesquelles ils fréquentent ces lieux de savoir. A noter que les lycéens de Sidi-Ben-Adda ont, eux aussi, observé un mouvement de protestation en quittant les salles de cours pour absence de chauffage dans les salles de cours. S. B. Relizane Des routes impraticables Les villageois de Douze, relevant de la commune de Belacel Bouzegza, s'élèvent contre le mauvais état des routes. Ils réclament un programme spécial pour cette région enclavée quant à la réfection des routes et chemins menant vers les autres villages et le chef-lieu communal. Selon eux, les routes sont dans un état lamentable, à la limite du praticable. Tout au long du parcours, l'on relève des nids-de-poule et des crevasses de plusieurs centimètres de profondeur. Lors des dernières pluies torrentielles qui se sont abattues sur cette région montagneuse, les habitants se sont retrouvés isolés. Les travailleurs éprouvent d'énormes difficultés pour rejoindre le chef-lieu communal et le chef-lieu de daïra Matmar ainsi que leur lieu de travail ou les établissements scolaires. Hormis les moyens de transport, la municipalité et les bus de transport scolaire, ceux du privé refusent d'emprunter ces voies. C'est ainsi que les habitants sollicitent l'intervention du wali pour l'inscription d'un projet de réalisation des routes et le désenclavement de la région. Il est à rappeler que la commune de Belacel, qui s'étale sur une superficie de 60,38 km2, est située à 12 km à l'extrême est de la wilaya et compte une population éparse de 13 000 habitants. Elle figure parmi les communes les plus enclavées et les plus pauvres de la wilaya de Relizane. A. Rahmane MOSTAGANEM Fausses déclarations de vols de véhicules C'est l'amer constat que révèlent les statistiques enregistrées par les services de la gendarmerie durant l'année écoulée. Selon le bilan annuel communiqué dans l'après-midi de jeudi dernier à la presse par le groupement de la gendarmerie, quelque 1856 affaires ont été traitées où sont impliquées 2465 personnes parmi lesquelles 661 personnes ont été mises sous mandat de dépôt. Le bilan du trafic de drogue et de stupéfiants révèle 3 affaires, impliquant 121 personnes dont 86 ont été écrouées. Les services de la gendarmerie ont saisi 118 kg de kif traité et 208 comprimés psychotropes. Le trafic de l'émigration clandestine ressort 13 affaires pour 29 individus écroués et 29 Africains du Sahel en situation irrégulière incarcérés. Le vol de véhicules est en nette augmentation par apport à l'année 2013 où sur les 38 déclarations de véhicules volés, 17 déclarations émanent de personnes de mauvaises intentions, qui ont fait de fausses déclarations de vol aux services de la gendarmerie, il s'agit de véhicules acquis dans le dispositif de l'Ansej pour bénéficier de la prime de vol de l'assurance tous risques ou autres subterfuges. Concernant les accidents de la circulation, le bilan fait état de 309 accidents causant 66 morts et 601 blessés survenus à travers les milieux urbains et ruraux sur lesquels s'étend la compétence de la gendarmerie. Près de la moitié des accidents sont recensés sur les voies urbaines secondaires et les autres sont enregistrés sur des chemins communaux traversant les agglomérations et au niveau des croisements des voies de circulation. Selon l'ancienneté du conducteur au volant, les statistiques révèlent que les «bleus» détenant leur permis depuis moins de 2 ans, ne sont pas aussi «dangereux» qu'on a tendance à le croire. Contrairement à l'idée reçue, ce sont plutôt ceux qui sont relativement anciens qui sont les plus impliqués dans les accidents. Selon l'âge des véhicules accidentés, les «épaves» roulantes restent certes dangereuses (avec 5 véhicules vieux de plus de 20 ans), mais ce sont les voitures relativement neuves qui se «distinguent» le plus. Evidemment, le facteur humain reste indétrônable dans les causes de l'accident, notamment l'inattention du conducteur, le non-respect des distances réglementaires ou l'imprudence du piéton traversant la route et la conduite en état d'ivresse. Le bilan des agressions de la saison estivale est jugé satisfaisant puisque l'on n'enregistre aucun cas. Concernant les appels au numéro vert de la gendarmerie, 10 374 appels ont été effectués et 2019 interventions ont été opérées. A. B. TLEMCEN Importante saisie de kif et de carburant à Béni Boussaïd Cette opération minutieusement préparée a eu lieu à l'aube, lors de la journée du 22 janvier, dans la daïra de Béni Boussaid, précisément dans le village de Hydess. Les éléments de la bmpj, se sont déployés aux alentours de cette localité, et grâce aux renseignements en leur possession, ils ont pu mettre en échec cette tentative d'introduction frauduleuse d'une importante quantité de drogue en territoire national. Les contrebandiers ne s'attendaient certainement pas à être accueillis aux premières lueurs de l'aube, avec un thermomètre qui affichait en dessous de zéro, ce sont des policiers en tenue civile qui ont pu tromper la vigilance des contrebandiers. La fouille des domiciles de ces derniers s'est avérée fructueuse, les policiers découvrent plus de 15 quintaux de kif traité et 2 800 litres de carburant stockés dans des fûts, destinés à la contrebande. A rappeler que les services de sécurité, relevant de la même corporation, ont saisi 20 quintaux de kif la semaine écoulée. La traque des contrebandiers s'avère tout de même difficile dans ces régions, au relief accidenté sur toute la bande frontalière. Une surveillance efficace nécessite des moyens sophistiqués, un contrôle aérien est plus que nécessaire, eu égard au volume des saisies, lors de ces dernières années. Les bilans de saisie, dressés par les services de la douane et les services de police de la wilaya ont de quoi inquiéter, car le fait de saisir ces quantités de drogue en territoire national signifie tout simplement que les marchandises prohibées passent par les frontières grâce aux différents réseaux de complices, ce qui constitue en soi un fait grave : c'est un viol du territoire national. M. Zenasni Conséquences de la forte chute de neige Ecoles fermées, routes coupées et circulation perturbée à Tiaret Tiaret s'est couverte d'un manteau tout blanc ce week-end à la surprise de ses habitants et ceux des régions limitrophes. Les incessants flocons de neige ont suscité la joie parmi les enfants, lesquels se sont adonnés à toutes sortes de jeux et de plaisir d'autant que, pratiquement, toutes les écoles ont fermé leurs portes. Les agriculteurs de leur côté ont respiré un grand ouf de soulagement du fait des retombées de ces chutes ô combien salutaires. Ces dernières aussi bénéfiques soient-elles n'ont pas été en revanche sans être à l'origine de quelques désagréments. En effet, plusieurs routes nationales ainsi que des chemins de wilaya ont été coupés à la circulation dès la matinée de jeudi, ce qui a contraint par conséquent, les services concernés à se mobiliser pour parer à toute éventualité. Sur le qui-vive, depuis l'annonce des intempéries, les agents de la DTP moyennant des engins et autres matériels roulants se sont déployés à travers plusieurs routes nationales et chemins de wilaya devenus pratiquent difficiles à emprunter. Très fréquenté d'habitude, le redoutable tronçon Tiaret-Guertoufa sur la RN23, rendu inaccessible en raison de ses virages et ses dangereuses pentes, a fait l'objet d'une rude intervention des uns et des autres à l'effet de dégager le passage. Les éléments de la Protection civile pour leur part, ont enregistré entre jeudi et vendredi quelque 120 interventions liées entre autres, à l'évacuation des routes obstruées par des arbres et des câbles électriques. Les mêmes intervenants ont contribué à l'acheminement des malades notamment les insuffisants rénaux vers les structures sanitaires spécialisées. La Gendarmerie nationale a, quant à elle, marqué sa présence par le biais de ses 32 brigades lesquelles ont prêté main forte aux services techniques dans la régulation de la circulation plus particulièrement du côté de Frenda, Mechra Sfa, Rahouia et autres communes dont les axes routiers ont été tout bonnement coupés. Au niveau des services de la wilaya, une cellule de crise a été installée spécialement pour assurer le suivi de la situation au titre d'un planning de permanence dûment élaboré. Il convient de souligner que les choses sont revenues à la normale depuis vendredi matin sans pour autant que la vigilance ne soit négligée. Mourad Benameur Sidi-Bel-Abbès Affrontements entre les insatisfaits du logement social et les usagers de la route Dans la journée de mercredi dernier, aussitôt la nouvelle de l'affichage des listes des 70 logements sociaux dans la localité de Sidi Brahim s'est-elle répandue que les prétendants ont afflué vers le centre-ville pour s'informer au niveau des panneaux d'affichage. Le mécontentement des personnes n'ayant pas été satisfaites s'est manifesté chez ces dernières qui se sont dirigées vers la RN13 reliant Sidi-Bel-Abbès à Oran pour la bloquer. Rapidement, les manifestants ont trouvé de quoi l'obstruer en utilisant des branchages et des pneus usagés. La circulation a été paralysée faisant rager les usagers de cette route très importante. Les usagers ont tenté de raisonner les manifestants qui ont campé sur leur position et ont refusé de l'ouvrir. La situation, d'après nos sources, a dérapé puisque les usagers de la route et les manifestants se sont affrontés. En dernière minute, nous avons appris qu'il y avait des blessés dont un conducteur d'une voiture de marque Peugeot 406. Les dégâts occasionnés aux véhicules seraient très importants. La gendarmerie alertée, a déployé ses éléments afin de contenir la colère des 2 parties et tenter de rouvrir la route. Mais les manifestants ont refusé, exigeant l'annulation des listes affichées. Vers 17 heures, la route était toujours fermée et la gendarmerie encore déployée.