JIJEL Un nouveau directeur pour l'hôpital de Taher Le nouveau directeur de l'établissement public hospitalier Saïd Mejdoub de Taher, Berghida Abderahmane, aura du pain sur la planche pour ce qui est de la gestion de cette infrastructure qui assure la couverture sanitaire de neuf communes de la wilaya. Selon des sources paramédicales, cet établissement est dépourvu d'un gynécologue, ce qui constitue une contrainte de taille pour le bon fonctionnement du service de maternité. C'est ainsi que les femmes enceintes dont la grossesse représente des complications sont contraintes de payer 70 000 DA pour accoucher par césarienne dans une clinique privée. Nos sources soulèvent aussi les absences répétées des médecins spécialistes durant les gardes lors des week-ends bien qu'ils soient rémunérés face à la faiblesse de l'ex-directeur qui avait du mal à imposer de l'ordre face à ces praticiens spécialistes dont une poignée d'entre eux agit chacun de son côté, en qualité de premier responsable de cette établissement hospitalier. Pour l'anecdote, ils éteignent leurs portables pour ne pas être dérangés. D'autre part, des malades avec lesquels nous nous sommes entretenus ont exposé le problème de l'absence d'un calendrier annuel du bloc opératoire qui fonctionne occasionnellement. Une absence qui pénalise les malades dont certains se trouvent dans un état grave et leur cas nécessite des interventions chirurgicales. Ils sont contraints de payer le prix fort chez le privé. En somme, un tableau peu reluisant pour le nouveau directeur qui doit remettre de l'ordre au sein de cette importante infrastructure où un simple veilleur de nuit agit en chef. Bouhali Mohamed Cherif El Milia Un octogénaire poignardé Un homme âgé de 82 ans et répondant au nom de B. Abdelkader a été mortellement poignardé par un repris de justice lundi dernier, sur la RN43 à l'entrée est de la ville d'El Milia, à 70 km à l'est du chef-lieu de la wilaya. Selon des sources locales, cette agression a eu lieu suite à un malentendu entre deux automobilistes qui se disputaient la priorité de passage au niveau de l'entrée de ladite ville. La victime a été transférée à l'hôpital Bachir-Mentouri d'El Milia où elle se trouve dans un état comateux. Les services de sécurité ont déclenché une enquête pour retrouver l'agresseur qui est en état de fuite. B. M. C. khenchela Un agriculteur violemment agressé et délesté de son troupeau Un agriculteur demeurant à Noughis, une localité dépendant de la commune de Tamza à 70 km du chef-lieu de la wilaya, a été grièvement blessé par deux balles, puis délesté de plus de 100 moutons par une bande armée qui s'est infiltrée dans sa ferme et a pris d'assaut les lieux pour commettre cet acte de vol avant de s'évanouir dans la nature, laissant l'agriculteur dans un état catastrophique. Alertés, les services de la gendarmerie se sont déplacés sur les lieux où ils ont déclenché une vaste opération de recherches pour identifier et arrêter ces criminels qui ont semé la terreur au sein de la population et les éleveurs qui réclament, encore une fois, la récupération de leurs fusils pour faire face à ces criminels. Notons que la victime se trouve à l'hôpital dans un état critique. Benzaïm A. Un mort et un blessé dans un tragique accident de la route Un tragique accident de la route a eu lieu la veille de l'Aïd sur la route nationale reliant Khenchela à Oum El Bouaghi, faisant un mort et un blessé dans un état très grave. Ce drame est survenu lorsqu'un véhicule de tourisme roulant à vive allure a dérapé dans un virage très dangeureux, causant la mort du conducteur et la blessure de son compagnon. Ce dernier a été transporté d'urgence vers l'hôpital alors que la gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer la cause de cet accident mortel. B. A. Ouargla Plus de 2 300 palmiers détruits depuis le début de l'année Les incendies qui ont touché les palmeraies de la wilaya d'Ouargla depuis le début de l'année en cours et jusqu'au 31 juillet dernier, ont détruit 2 372 palmiers, a-t-on appris auprès de la direction de la Protection civile. La majorité de ces incendies se sont déclarés dans les régions de Touggourt et de Ouargla, a indiqué la source en précisant que le plus grand incendie, en terme de dégâts, a été enregistré en mars dernier dans la région de Bamghara (commune de Ouargla) qui a détruit 130 palmiers, suivi de celui de la localité de Bourkhis à Mégarine qui a causé, en juin dernier, la perte de 120 palmiers. Une diminution du nombre d'incendies de palmeraies est, toutefois, relevée par rapport à la même période de l'année dernière durant laquelle ont été signalés 273 incendies ayant engendré la perte de 2 546 palmiers, a-t-on fait savoir. La direction de la Protection civile d'Ouargla a rappelé que les incendies de palmeraies ont causé, depuis l'année 2 000, des dégâts considérables au patrimoine phœnicicole de la wilaya, avec une perte de 61 958 palmiers. La direction de la Protection civile organise depuis plusieurs années déjà, en collaboration avec plusieurs secteurs, des campagnes de sensibilisation en direction des agriculteurs de la région sur les mesures de précaution à respecter pour préserver leurs palmeraies des incendies, en plus de l'activation, chaque été, du plan d'intervention rapide lors des incendies afin de réduire les pertes. APS Guelma Un violent incendie ravage 545 hectares à Djebel Houara Une partie du mont de Djebel Houara, relevant de la commune de Bénimezline, à 25 kilomètres au sud de Guelma, était la proie d'un violent incendie qui a fait rage dans la région depuis ce mardi en début d'après-midi, ont indiqué, jeudi, les services de prévention de la Protection civile de la wilaya. Le feu, attisé pendant trois jours par des vents forts et une chaleur intense, a détruit plus de 540 hectares entre pin d'Alep, eucalyptus, chêne-liège et broussailles, précisent les services de prévention de la Protection civile de la wilaya. Près de 150 éléments de la Protection civile et une centaine d'agents, de la Conservation des forêts, des APC et de l'ADE, aidés des colonnes mobiles de la Protection civile d'Annaba et de Souk-Ahras, s'activaient encore jeudi pour l'extinction des flammes, qui ont été maîtrisées à 80%, selon notre source. Le chef de l'exécutif s'est déplacé jusqu'au lieu du sinistre pour constater l'ampleur des dégâts et s'enquérir de l'état d'avancement de l'opération et des difficultés rencontrées sur les lieux par les pompiers. La Protection civile de Guelma a affirmé vendredi contrôler la situation, mais la plus grande vigilance est toujours recommandée, notamment en ce qui concerne le risque des reprises de feu. Une météo favorable a permis aux pompiers de mettre en place un dispositif de surveillance. Ce week-end, la région de Guelma a enregistré plusieurs incendies qui ont réduit en cendres près de 100 oliviers et des dizaines de poiriers et d'amandiers, à Roknia, Héliopolis, et Aïn Larbi. La forte vague de chaleur qui sévit ces derniers jours dans la wilaya de Guelma a donné une ampleur particulière aux feux de forêt, le mercure ayant franchi, jeudi, la barre des 49 degrés. Un véritable calvaire qui a causé énormément de désagréments aux riverains tout au long de ce week-end, une situation d'autant plus critique qu'elle survient au dernier jour du mois de Ramadhan. Noureddine Guergour Le corps d'une femme déterré de sa tombe La consternation est grande, l'indignation est immense et les questions sont nombreuses après l'étrange profanation d'une tombe commise dans la nuit de jeudi à vendredi, au cimetière Baghdoucha de la ville de Guelma. Hier, les visiteurs de ce lieu sacré qui étaient nombreux en ce deuxième jour de l'Aïd ont découvert le corps d'une femme, décédée il y a environ une semaine, déterré de sa tombe. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour élucider cette affaire macabre. Pourquoi un tel geste ? Pourquoi cette tombe ? Pourquoi les premiers jours de la fête de l'Aïd El Fitr ? Des questions qui restent, désespérément, sans réponse, pour l'heure.