La Journée mondiale des zones humides relative au 2 février de chaque année, a été célébrée cette année sous le thème «les zones humides pour notre avenir». Ce thème international a été retenu par la convention Ramsar pour faire comprendre l'importance des zones humides aux jeunes futures générations ; un slogan qui a pour ambition de faire comprendre aux jeunes l'avenir de l'humanité et de la nécessité d'aller personnellement à la rencontre de milieux des zones humides. Des 50 sites inscrits dans la liste de Ramsar, sur les quelque 1 451 zones humides dont 762 sont naturelles que compte l'Algérie, la wilaya de Naâma dispose d'une dizaine de zones humides dont trois de portée internationale sont classées sur la liste de Ramsar qui se situent dans : les palmeraies de Tiout et Moghrar ; l'espace de la station thermale de Aïn-Ouarka et le lac d'El-Ogla de Aïn-Benkhellil. Ces trois sites sont inscrits par leur valeur dans la convention de Ramsar et qui constituent un riche patrimoine naturel dans la région tant du côté biologique que touristique ; jouant un rôle très important pour les fonctions écologiques et hydrologiques dans la conservation de la biodiversité. Comment protéger ces sites, comment les préserver, quelles sont les propositions pour les sauvegarder. Autant de questions difficiles à solutionner pour ne pas dire sans réponses. Notons que des projets colossaux sont chaque année dégagés par l'Etat pour la valorisation et la protection des espaces naturels, notamment, dans la lutte contre l'avancée du désert, la protection contre l'ensablement, les campagnes de reboisement, ainsi que l'élimination des déchets et l'entretien des lacs pour la survie et la conservation de toutes les espèces d'oiseaux migrateurs et sédentaires, voire un nombre élevé d'espèces floristiques et faunistiques. Alors que les écologistes, qui sont en droit de défendre ces espèces, restent toujours inquiets, ils souhaitent une surveillance permanente et accrue, une protection des sites, leur préservation, et leur sauvegarde, de peur d'une disparition qui serait éventuellement irréparable. Rappelons que l'Algérie qui, dès 1982 a ratifié la convention de Ramsar, élaboré une gestion stratégique qui repose sur la vision d'un programme durable pour le classement et la mise en valeur de toutes les zones humides recensées à travers le territoire national.