La perte de cheveux est-elle irrémédiable ? Chez l'homme, la chute de cheveux est liée aux hormones et commence vers 20 ans au niveau des tempes pour évoluer vers le sommet du crâne. Des traitements permettent de freiner la chute (dans 90% des cas) et de favoriser la repousse (dans 30 à 40% des cas). Commercialisé depuis une douzaine d'années, le Minoxidil en application locale quotidienne (sur prescription médicale) est le médicament le plus utilisé. Il faut l'utiliser le plus tôt possible. Chez la femme, l'alopécie est en général temporaire et consécutive à une maladie infectieuse, au stress, aux suites d'accouchement, ou à une baisse en fer. Dans ce cas, une supplémentation en vitamines A et B et en oligoéléments fait tout rentrer dans l'ordre. A la ménopause, si la chute de cheveux est importante, un traitement à base d'antiandrogène sera envisagé en plus des vitamines et du Minoxidil. Est-il possible de se débarrasser de son acné ? Les traitements actuels par voie buccale et les antibiotiques tirent les ados d'affaire. L'acné de la trentaine, due au stress, et l'acné de la ménopause (rosacée) nécessitent un traitement pour éviter qu'elles ne persistent. Les facteurs psychologiques peuvent-ils influencer l'état de la peau ? Certaines maladies (psoriasis, eczéma, rosacée, urticaire, prurit, dermite séborrhéique, acné...) se déclenchent ou s'aggravent lors d'une phase dépressive ou en période de stress (examen, deuil, chômage, divorce). Il est important que le dermatologue tienne compte des facteurs psychologiques pour adapter sa prescription. Souvent, les traitements ne suffisent pas à enrayer la maladie qui risque de devenir chronique. Conjointement au traitement dermatologique, on peut proposer au patient une prise en charge psychologique et traiter le terrain anxieux.