L'alopécie androgénique touche près de 70% des hommes. Plus ou moins précoce, plus ou moins importante, cette chute de cheveux n'est pas toujours bien vécue. Lorsque c'est le cas, il est conseillé de consulter un dermatologue afin d'envisager des solutions. 1) La chute des cheveux est-elle due à une baisse de sécrétion hormonale ? C'est faux. Stress, maladie de la peau, médicaments, etc., sont autant de facteurs pouvant être à l'origine d'une chute de cheveux, mais la cause la plus courante est hormonale : alopécie androgénique. Les hormones sexuelles masculines (testostérone) accélèrent le cycle capillaire et finissent par épuiser le bulbe capillaire. 2) Les hommes qui perdent leurs cheveux sont-ils plus à risque d'hypertension ? C'est vrai. Il s'agit d'une constatation dont le lien de cause à effet n'a pas été élucidé : les hypertendus sont plus souvent sujets à la perte de cheveux et inversement. On peut donc recommander aux personnes qui ont tendance à perdre leurs cheveux de vérifier leur tension (l'hypertension favorise aussi les maladies cardiovasculaires). 3) L'alopécie est-elle héréditaire ? C'est vrai. L'alopécie androgénique, forme la plus fréquente, a une composante héréditaire. Autrement dit, un enfant dont le père est dégarni a de fortes chances de le devenir également à âge égal, mais ce n'est pas une certitude absolue. 4) Les femmes peuvent-elles aussi souffrir d'une alopécie androgénique ? C'est vrai. La ménopause provoque souvent un excès de production de testostérone, ce qui s'accompagne d'un éclaircissement de la chevelure. On peut prescrire un traitement neutralisant l'action de ces androgènes. 5) Les fumeurs perdent-ils davantage leurs cheveux ? C'est vrai. Fumer 20 cigarettes ou plus par jour augmente le risque d'alopécie de 134%. En revanche, le mécanisme reste à élucider. 6) La chimiothérapie s'accompagne-t-elle d'une chute de cheveux ? C'est vrai. La chimiothérapie, en voulant s'attaquer aux cellules cancéreuses, détruit toutes les cellules qui ont la capacité de se renouveler rapidement et donc aussi les cellules à l'origine des cheveux et des poils. 7) L'alopécie peut-elle débuter dès 18-20 ans ? C'est vrai. Les premiers signes apparaissent vers l'âge de 18-20 ans avec une évolution plus importante aux environs de la trentaine. Il s'agit d'une forme précoce, mais elle est rare. L'alopécie débute plus couramment après 35 ans.