L'histoire de la ville du 8-Mai-1945 environne d'une majestueuse couronne la mémoire d'un grand nombre de femmes qui ont honoré leur ville natale et leur patrie. Nul ne peut aujourd'hui nier leur courage et leur dévouement, elles ont prouvé qu'elles peuvent aspirer à tous les genres de la gloire. La réputation de cette cité ressemblait à celle des femmes qui ont marqué son histoire, et qui sont certainement visibles dans la mémoire de tous les autochtones. Guelma était le fief des militants nationalistes. Cette vague de militantisme était en plein expansion dans cette ville, depuis le début des années 1940, elle a atteint son point culminant lors des événements du 8 mai 1945. Qu'est-ce qu'il faut retenir de l'histoire de Guelma ? Les femmes étaient très présentes, leur contribution a revêtu des formes multiples. Le courage des femmes rurales de toute la région qui, dans une Algérie en guerre, ont dû assumer durant les années de la résistance armée des Algériens, les durs travaux des champs et le soutien moral et logistique aux moudjahidine. Les citadins se remémorent la compassion d'El Hadja Ghomrani alias Houria El Djendia et consort, des infirmières qui ont soigné les blessés au maquis. Sans oublier le courage des «chahidate» Bouzit Malika et Fatma-Zohra Regui, des femmes de la ville qui ont dû pallier le manque de relais et de soutien en milieu urbain. En ce 8 mars 2015, les Guelmis tiennent également à rendre hommage à une palette de figures féminines ayant brillé dans tous les domaines. Zohra Makhlouf, Zohra Draïdi, Kadri Badiâa, madame Gana, Sakina Derbal, madame Rezkallah, la regrettée Nadjet Selmane...( dans le secteur de l'éducation), Saïdi Nadjba, Medjeldi Malika... (dans l'administration), Hadja Draïdi Nadra, Khalti Kheïra Arnache, Hafiza Ferkous et Chadli Fatiha... (secteur de la santé ), sans oublier feue Hassina Ataïlia qui était très active à l'UNFA. Il s'agit d'une liste qui présente toutes ces femmes battantes qui, à travers leur honnêteté, leur bravoure, leur patience et leur intelligence, ont marqué l'histoire de l'antique Calama à tout jamais. Les célébrations historiques et culturelles (la Révolution algérienne, la femme, la liberté de la presse...) se sont fortement ancrées ces dernières années dans les traditions officielles de Guelma. Selon la cellule de communication de la wilaya, la gent féminine de cette ville sera à l'honneur pour la Journée internationale de la femme. A cette occasion, la wilaya de Guelma organise une cérémonie traditionnelle et conviviale à la maison de jeunes Chaffaï-Abdelmadjid, du centre-ville pour marquer l'événement et souligner l'évolution de la situation de la femme dans la région de Guelma. Noureddine Guergour PROJETS D'INVESTISSEMENT SUR L'AXE DE LA RN 44 L'APC de Annaba réagit Dès ce lundi 9 mars, une commission multisectorielle présidée par le maire de Annaba, Farid Merabet, et composée, entre autres, de représentants des services techniques de la commune de Annaba, des domaines, du Calpiref, de l'hydraulique, de l'urbanisme, des services de sécurité, entamera l'assainissement d'un dossier qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive à Annaba. C'est ce qui a été décidé jeudi dernier, lors d'une réunion de travail au siège de l'hôtel de ville pour mettre un terme aux folles rumeurs sur un accaparement de foncier relevant des domaines de l'Etat. Il s'agit du dossier des projets d'investissement situés sur l'axe de la RN 44, à l'entrée sud-ouest de Annaba. Une zone marécageuse destinée pour une bonne partie à l'épandage et l'écoulement des eaux de pluie du bassin-versant d'Oued N'sour. Si l'implantation de projets dans la partie située entre l'échangeur de Sidi Achour, la base de vie d'une entreprise chinoise et la station de relevage faisant face à la cité Rym ne pose aucun problème, ce n'est pas le cas pour la partie située des deux côtés de l'autoroute allant de la station de relevage vers la ville chef-lieu de wilaya. La Direction de l'hydraulique qui a émis un avis favorable pour l'implantation de projets dans la première partie, refuse catégoriquement l'utilisation de la deuxième partie pour le moindre projet du fait qu'il s'agit d'une zone située en dessous du niveau de la mer, constituant donc un réel danger d'inondations pour les riverains et notamment ceux de la cité Rym. Au cours de la réunion de ce jeudi, deuxième du genre en l'espace d'une semaine, présidée par le P/APC de Annaba, Farid Merabet, et ayant regroupé l'ensemble des services concernés, il a été décidé que les membres de la commission sus-citée auront d'abord un travail de terrain. Celui-ci consiste en l'implantation sur la première partie de la zone en question de trois investisseurs bénéficiaires de concessions par le Calpiref depuis 2011 et qui viennent d'avoir un avis favorable et définitif de la direction locale de l'hydraulique. Il a également été décidé durant la même réunion de libérer les terrains occupés indument par la base de vie de l'entreprise chinoise et des centrales à béton qui en plus d'être des indus-occupants, sont sources de pollution de l'environnement. Selon l'avis d'un architecte connu sur la place de Annaba, M. Hafiane en l'occurrence, qui a pris part à la réunion, de par son caractère marécageux, cette zone nécessite une étude poussée et profonde de son sol avec un recalibrage du canal de ceinture afin d'éviter tout danger d'inondation. Pour le directeur des domaines, des mises en demeure pour évacuer la zone ont déjà été adressées aux indus-occupants. Il précisera aussi que sa direction aura un suivi des investissements autorisés dans la première partie de cette zone pour contrôler le respect du cahier des charges. Le maire de Annaba qui a insisté, pour sa part, sur la préservation de l'environnement général de la commune qu'il préside, relève un grand besoin de terrains pour des projets d'utilité publique dont des parkings à étages, parcs de loisirs et jardins botaniques au profit des familles de la quatrième ville du pays. D'où la nécessité de nouvelles propositions pour le Plan d'occupation des sols (POS) de cette zone, qui constitue aussi l'une des principales vitrines de la ville. La même source, qui n'a cessé durant cette réunion de mettre en avant la responsabilité de la commune chef-lieu de la wilaya de Annaba dans tous les projets appelés à être implantés sur le terrain de celle-ci, affirmera que rien ne se fera sans une totale transparence et un recours aux compétences avérées. A. Bouacha ALGERIE TELECOM Plus de 34 000 nouveaux accès à la téléphonie et ADSL en 2015 Algérie Telecom Annaba a planifié pour l'année 2015 la réalisation de 53 sites MSAN (Multi Service Accès Node) avec mise en service de 34 678 nouveaux accès à la téléphonie et à l'ADSL dans cette wilaya, indique un communiqué de cette entreprise. Outre le chef-lieu de wilaya, plusieurs autres localités dont El Bouni, El Hadjar, Seraïdi ainsi que la zone industrielle Pont Bouchet seront concernées par ce programme. D'ici la fin de l'année en cours, la wilaya d'Annaba bénéficiera d'une couverture totale par cette technologie de pointe (fibre optique) qui aura une amélioration certaine de la qualité du service rendu aux abonnés, estime le document d'AT. La concrétisation de ces projets visent à mettre fin aux coupures répétées de l'internet et du téléphone fixe, notamment lors de perturbations climatiques, précise la même source. Par ailleurs et dans un bilan établi pour l'année écoulée 2014, la même entreprise fait état du déploiement au profit de sa clientèle de Annaba de plus de 50 000 accès filaires ainsi que plus de 4 800 accès sans fil de la 4e génération répartis sur 8 stations de base dite eNode_B 4G LTE au niveau des localités du Caroubier, Bouzered-Hocine, Bouzaâroura, cité du 19-Mai 56, Chaïba, El-Harouchi, Berrahal et El Hadjar. 25 autres sites de la 4G LTE seront déployés en 2015 à travers toutes les zones équipées en fibre optique dans la wilaya de Annaba alors que 25 autres sites sont programmés pour études, précise le communiqué d'Algérie Telecom Annaba. A. B. OUM-EL-BOUAGHI L'association des chasseurs lance un cri de détresse aux autorités locales Dans une lettre adressée à tous les niveaux, notamment le secteur des forêts et dont notre journal détient une copie, les membres de la Fédération de chasse d'Oum-El-Bouaghi tirent la sonnette d'alarme sur l'état du patrimoine forestier dont la dégradation et la destruction volontaire vont crescendo. Les signataires de la correspondance représentés par messieurs Boudjabi R. et Kherkhache H. dénoncent les problèmes qu'ils qualifient de cuisants et délicats des forêts et des régions boisées de la wilaya notamment celle de Aïn Sedjra, située à l'est de la ville de Aïn Beida . Selon le contenu de la lettre, ces forêts subissent des agressions à grande échelle telles que la coupe des pins centenaires réduits en charbon comestible, la cueillette des cônes pour extraire les graines, le pacage intensif de bêtes domestiques .... Selon les membres de la Fédération des chasseurs qui se disent indignés par le mutisme des responsables en charge de la protection de ces richesses, tous ces paramètres accélèrent à une vitesse inquiétante la destruction des forêts. Les auteurs de la lettre soulignent aussi que non satisfaits de ces actes «criminels», les riverains de la région s'adonnent aussi à un braconnage en toute saison, de jour comme de nuit, annihilant toutes les espèces de volatiles et autres bêtes comme la perdrix rouge, le sanglier, la hyène, le lièvre et le chacal. Les chasseurs de la région d'Oum-El-Bouaghi, qui connaissent parfaitement les régions boisées et qui qualifient ces actes de destructions causées par des personnes inconscientes du danger aussi bien économique que naturel, attirent encore une fois l'attention de tous les responsables sur la gravité qui ne cesse de menacer le patrimoine forestier et demandent à ces derniers de prendre toutes les mesures de répression pour arrêter cette saignée. Notre journal a pris attache avec M. Boudjab , chasseur et membre actif de la Fédération qui nous a déclaré ce qui suit «sincèrement, c'est affreux d'assister impuissament à la destruction de ces richesses centenaires, des arbres qui périssent par des mains humaines impunément, même les petites bêtes qui équilibrent la nature sont en voie d'extinction», et d'ajouter «la région ne dispose pas de mine de charbon, mais vous le trouvez en quantité industrielle dans les boulevards de la ville de Aïn Beida, des tonnes de charbon de la forêt de Aïn Sedjra sont acheminées même vers les wilayas avoisinantes, le danger prend des proportions alarmantes à l'approche des fêtes du sacrifice» et à notre interlocuteur de marteler «nous demandons aux responsables à tous les niveaux d'agir au mieux et sévir avec une main de fer ces destructeurs». A noter qu'hormis ces forêts dont une grande partie date de l'ère coloniale ainsi que les opérations de volontariat organisées au lendemain de l'indépendance, sinon, depuis, il n'y a pas eu de repeuplement d'arbres dans la région.