A l'instar des autres pays, l'introduction des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans le secteur de l'éducation nationale n'est pas un choix mais une obligation pour pouvoir suivre toute évolution. Le département de Benghebrit compte ne pas lésiner sur les moyens pour numériser le secteur. Salah Benreguia - Alger (Le Soir) La tenue avant-hier jeudi de la conférence nationale sur l'introduction des TIC dans le secteur de l'éducation nationale s'inscrit dans cette perspective de vouloir moderniser et numériser le secteur de l'éducation nationale. Un secteur qui ne peut pas et ne doit pas être à la marge des évolutions et révolutions technologiques. Pour les spécialistes, l'usage des technologies de l'information et de la communication (TIC), rien qu'en classe, a un impact positif sur l'enseignement. Leur utilisation dans tout le secteur (dans l'enseignement, la gestion, l'administration...) a également plusieurs avantages entre autres, une communication immédiate, une ouverture sur le monde, un échange d'idées et une vulgarisation à l'accès à la connaissance à travers un monde virtuel. Lors de l'ouverture de cette rencontre tenue au lycée mathématiques d'Alger, la ministre de l'Education nationale a fait savoir que la numérisation du secteur s'inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du programme du gouvernement pour l'introduction des TIC, en vue d'améliorer le service public. Mme Nouria Benghebrit a annoncé l'introduction d'un numéro d'immatriculation des professionnels du secteur dans le cadre de la numérisation de ce dernier qui sera opérationnel à partir d'octobre prochain. «La numérisation du secteur exige de passer d'une approche d'initiative à une approche institutionnelle. Et la mobilisation de tous les cadres pour faire aboutir cette démarche qui sera opérationnelle en octobre prochain», a fait savoir Mme Benghebrit. Dans la pratique, et comme première étape, le numéro d'immatriculation, qui sera remis à tous les fonctionnaires du secteur, aidera à gérer et à prévenir les erreurs dans les opérations de promotion. «Dès lors, on aura plus à traiter avec les personnes mais avec leurs numéros d'immatriculation pour garantir la transparence et la célérité dans le travail», selon les explications d'un cadre du secteur. Interrogée en marge de cette rencontre sur le maintien ou non des dates de l'examen du baccalauréat, la ministre Benghebrit soutient que «le ministère maintient la date fixée pour le déroulement des examens du baccalauréat soit du 7 au 11 juin prochain». Et de qualifier le «seuil» auquel ont appelé les élèves des classes de terminale, de «requête illogique». «Il est impossible de supprimer tout ce que nous voulons du programme scolaire», selon la ministre.