La joueuse de tennis Inès Ibbou, fraîchement sacrée championne d'Afrique U18 en Egypte, servira de « locomotive » pour les étoiles montantes de cette discipline en Algérie et contribuera ainsi à leur essor, a indiqué hier le directeur technique national, Samir Amieur. «La réussite d'Ibbou va encourager les plus jeunes, notamment chez les moins de 12 et 14 ans à travailler plus, car désormais convaincus que leur réussite est possible, même au plus haut niveau, comme cela a été le cas pour Inès au précédent championnat d'Afrique», a déclaré Amieur dimanche à l'APS. La Fédération algérienne de tennis (FAT) s'est livrée, en effet, à un gros travail au niveau des jeunes catégories au cours des deux dernières années et « la réussite d'Ibbou en représente le premier fruit » a affirmé la même source. «Nous avons également Youcef Rihane, médaillé de bronze au championnat d'Afrique U14 (du 17 au 22 mars, en Tunisie), ainsi que les fillettes de 12 ans, 3e au championnat nord-africain (du 29 mars au 3 avril, au Maroc) auxquels nous prédisons un avenir tout aussi radieux», a ajouté Amieur. Concernant les besoins de la Fédération pour mener à bien cette mission, le DTN a mis l'accent sur un supplément de moyens pédagogiques, notamment «un bon centre d'entraînement», permettant aux athlètes «de travailler régulièrement dans de bonnes conditions». «Nous avons saisi le ministère des Sports à ce propos et il a promis de nous aider», dans cette quête de développer le tennis en Algérie, a ajouté Amieur. Revenant sur le sacre d'Inès Ibbou au Caire, le directeur technique national a considéré que c'est «un bonheur immense pour le tennis algérien, qui n'avait plus décroché un titre continental chez les jeunes depuis dix ans, et ce fameux sacre de Yasmine Alkema, en Ile Maurice».