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Révision de la constitution
«Cafouillage» et «fragilité de l'état», selon Hanoune
Publié dans Le Soir d'Algérie le 20 - 04 - 2015

Totalement incompréhensible, le retard pris dans la révision de la Constitution mais également les déclarations contradictoires à ce sujet faites par de hauts responsables, estime Louisa Hanoune. Un «cafouillage» de trop qu'elle impute à la «fragilité de l'Etat». La secrétaire générale du Parti des travailleurs dressait, hier, le bilan de la première année du quatrième mandat de Bouteflika. Plus de points négatifs que positifs, tranche-t-elle.
Nawal Imès - Alger (Le Soir)
Totale illisibilité et incompréhension. Louisa Hanoune avouait, hier, ne pas être en mesure de faire de lecture sur les raisons réelles qui empêchent Bouteflika de concrétiser la révision de la Constitution.
Les déclarations contradictoires qui sont actuellement faites à ce sujet ne sont, selon Hanoune, qu'un cafouillage de plus et sont l'expression de la «fragilité de l'Etat». Un bilan contradictoire fait de manière «objective». C'est ainsi que Louisa Hanoune qualifie cette première année du quatrième mandat de Bouteflika.
Le Président a failli à l'un de ses principaux engagements, dit-elle : entamer une révision constitutionnelle profonde juste après sa réélection.
Le numéro un du Parti des travailleurs rappelait, hier, que la révision de la Constitution était au cœur de son programme électoral. Une promesse réitérée à l'occasion de la prestation de serment mais malheureusement cela ne s'est pas réalisé en dépit des consultations, regrette-t-elle. «Un retard est incompréhensible» qui fait dire à Hanoune qu'il était urgent de «libérer» ce projet et de le proposer à un large débat.
Faire passer le texte par les deux Chambres du Parlement signifierait, dit-elle, «une confiscation de la souveraineté populaire». Si le Président veut vraiment un large consensus, selon Hanoune, il doit aller le chercher au sein de la société et non pas avec les partis politiques.
Cette révision constitutionnelle n'aura de sens que si elle est immédiatement suivie par l'organisation d'élections législatives anticipées.
Bouteflika s'était également engagé à lutter contre la corruption mais force est de constater que c'est le contraire qui s'est produit.
«La gabegie, le siphonage» sont devenus visibles à tous les niveaux, estime Hanoune. Même le secteur des sports n'est pas à l'abri des corrupteurs. Idem pour la culture qui a été livrée au «pillage intégral au profit des amis et des enfants» au vu et au su de tous. En faisant le bilan de Bouteflika, Hanoune n'a pas épargné le gouvernement, considérant que la situation «catastrophique» qui angoisse son parti était due à la nature même de ce gouvernement «patchwork» avec des ministres «nationalistes qui côtoient des oligarchiques. La composante de ce gouvernement ne permet pas de relever les défis du moment et ne peut participer à concrétiser les engagements du Président.»
Hanoune considère néanmoins qu'une année n'était pas suffisante pour faire un bilan exhaustif mais peut, tout de même, donner des indicateurs sur l'existence de l'intention ou pas de tenir les engagements.
La secrétaire générale du PT considère que le plus grand acquis des élections de 2014 était la préservation de l'unité nationale dans un contexte régional tendu. A l'occasion de la conférence de presse qu'elle a animée hier, Hanoune a fait un tour d'horizon de l'ensemble des secteurs considérant qu'au niveau de l'habitat, beaucoup d'efforts avaient été faits. Idem pour l'éducation.
Hanoune n'est cependant pas du tout satisfaite des orientations du secteur de la santé, de celui de l'enseignement supérieur, des mesures prises pour résorber le chômage et du retard pris dans la concrétisation de l'annulation de l'article 87-bis.
Hanoune n'est pas non plus satisfaite de la participation de l'Algérie à la Ligue arabe, considérant que le minimum serait d'y geler son adhésion.
Lors de sa sortie médiatique d'hier, Hanoune n'a pas épargné le FCE, considérant que les propositions de ce dernier consacrent le retour aux politiques de désertification économique au profit d'une oligarchie qui gangrène les institutions et qui est aujourd'hui «plus dangereuse que le terrorisme».


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