«Ya chari dala» ! Djamel Haïmoudi n'a pu répondre positivement à l'invitation de la CAF qui organisait la semaine dernière un séminaire au profit des instructeurs fédéraux de chaque association affiliée. Un «ratage» qui n'a rien d'un abandon. Au début, l'on pensait que l'enfant de Relizane n'a pas tout simplement été informé par les structures de la FAF et cette absence d'information ne pouvait être qu'un «manquement» de la part d'un administratif. Or, il s'avère que l'omission est volontaire, comme le retard du début du match JSS- USMA (3-2) signalé dans le rapport des officiels dudit rendez-vous que la CD/LFP a sanctionné par une amende de 20 millions de centimes et une «sévère mise en garde». Contrairement à la commission de Haddadj qui responsabilise le club de la Saoura du retard mais ne punit pas les officiels chargés de faire respecter la réglementation (l'instruction de la structure de Kerbadj invitait tous les arbitres à respecter les horaires), celle présidée par Khelil Hammoum dicte sa loi, et sa seule loi, dans une affaire qui ne la concerne qu'artificiellement. Le président de la Ligue de wilaya d'Alger avoue, dans une déclaration à nos confrères d'Echourouk, que «le cas de Haïmoudi est l'imaginaire des réseaux sociaux (sic) qui ne mérite pas toute cette campagne qui n'atteindra pas la sérénité de la CFA/FAF». Et d'expliquer le dossier en question est une affaire de souveraineté, affirmant que «la FAF ne connaît pas un instructeur répondant au nom de Haïmoudi (re-sic)». Un gravissime acte d'ignorance, de déni et une insulte pour une personnalité, Djamel Haïmoudi en l'occurrence, qui a donné des «couleurs» aux visages de ces décideurs du football algérien qui se disaient, auparavant, «déshonorés» par les pitreries commises par des hommes en noir dont la «notoriété» est éprouvée sur les terrains d'Algérie et d'Afrique. Qui étaient ces chevaliers de sifflets qui faisaient honneur à l'Algérie avant que Haïmoudi ne propulse son sifflet sur le toit de l'Afrique, arrachant le droit d'officier la petite finale du Mondial-2014, au Brésil ? Khelil aurait pu fêter sa première année à la tête de la CFA d'une manière plus galante et plus respectueuse envers un arbitre que lui et tous ceux qui président aux affaires du football ont salué «l'intelligence, le dévouement et les compétences» d'un arbitre qui a honoré fièrement le football Algérie, l'Algérie toute entière. Aujourd'hui, parce que Haïmoudi ne «siffle» plus, des dirigeants, chargés surtout de régler des comptes, viennent nous rappeler que eux, et eux seuls, sont habilités à négocier la quote-part de la FAF avec la CAF. Où étaient ces dirigeants quand la Confédération africaine d'Issa Hayatou se chargeait d'exécuter le dossier algérien pour l'organisation de la CAN-2017 finalement confiée au Gabon ? Où étaient ces dirigeants quand la JSK se faisait «violer» ses droits élémentaires quand la CAF l'a suspendu pour un crime qu'elle n'a pas commis ? Où étaient ces dirigeants quand l'instance de Hayatou ordonnait à ces officiels (arbitres notamment) d'abuser clubs et sélections algériens ? Pour le reste, la roue continuera à tourner....