Class�e bureau 2e classe, la poste d'A�t-Ikhlef sise au chef-lieu de la da�ra de Bouzegu�ne h�rite d'horaires similaires � ceux des zones urbaines qui sont loin de satisfaire les citoyens des quelque 52 villages de la r�gion. Les griefs des usagers ont notamment trait � la dur�e de la pause-d�jeuner (deux heures et demie, de 12h � 14h 30) consid�rant l'�loignement de beaucoup de ces villages par rapport au chef-lieu. La poste ne rouvre ses portes l'apr�s-midi qu'� 14h30 pour fermer � 17h, un horaire des plus dissuasifs, en hiver notamment, compte tenu des al�as du transport et autres habitudes rurales. De nombreux citoyens souhaitent l'am�nagement d'horaires plus adapt�s aux conditions de vie dans la campagne. C'est le cas de beaucoup de femmes dont des veuves de chahid et des personnes �g�es que rebutent ces horaires. L'id�al, selon ces m�mes citoyens, serait la mise en place de permanences. Chose impossible, selon une fonctionnaire des postes, compte tenu du statut du bureau qui ne lui permet pas d'acc�der au syst�me des brigades. Mais un r�am�nagement de la dur�e de la pause de midi consistant par exemple � la ramener � une heure ou une heure et demie tout au plus serait le bienvenu, conc�dent-ils. S. H. GENCE BDL Quand la devise vient � manquer… Les retrait�s de France ne savent plus � quel saint se vouer. Cela fait pr�s d'un mois et demi qu'ils n'arrivent pas � toucher de liquidit�s au niveau de l'agence BDL locale de Bouzegu�ne o� il disposent de comptes devises. Renseignement pris, il s'av�re que depuis les attentats perp�tr�s contre les v�hicules de transport de fonds et, semble-t-il, la d�cision toute r�cente du minist�re de l'Int�rieur de retirer � la soci�t� interbancaire Amnal l'autorisation de port d'armes, les agences bancaires locales ne sont plus aliment�es en devises. Ce serait le cas de toutes les agences locales de la r�gion (Azazga, Bouzegu�ne, Freha, Tigzirt, A�n El-Hammam, Dra� El Mizan, DBK et Boghni en sus de Larba� Nath Irathen et Tadma�t d�j� ferm�es pour manque de rentabilit�). Si elles assurent toujours les op�rations devises, elles ne sont, en revanche, plus habilit�es � manipuler des liquidit�s, op�rations qui sont actuellement du seul ressort des agences de wilaya. C'est le cas de toutes les autres banques locales en sus de la BDL, confie un banquier. Cela n'est pas sans soulever l'ire des retrait�s que n'enchante gu�re la solution conjoncturelle trouv�e par les tutelles bancaires consistant � les faire d�placer jusqu'au chef-lieu de wilaya pour encaisser leurs ch�ques, sachant qu'ils seront la proie des pickpockets et autres voleurs qui �cument les villes. "Si le transfert physique des fonds pose probl�me � l'Etat, ce n'est pas � nous simples citoyens d'en payer les frais", fulminent des retrait�s rencontr�s sur place.