Le mois de Ramadhan semble n'avoir aucune influence sur les prix des légumes cette année. La preuve : les mêmes prix sont maintenus depuis des jours. Rym Nasri - Alger (Le Soir) Bonne nouvelle : aucune augmentation des prix de légumes n'a été enregistrée depuis des jours. Des prix qui continuent à résister à l'habituelle flambée typique au mois de Ramadhan. Au deuxième jour de ce mois de jeûne, les légumes restent très abordables. Certains prix n'ont pas bougé d'un iota alors que d'autres ont carrément baissé. Sur les étals du marché T'nache de Belouizdad à Alger, presque les mêmes prix que ceux de la veille du Ramadhan sont affichés. L'incontournable tomate maintient son prix de 60 dinars le kilogramme. Le prix de la pomme de terre et l'oignon n'a pas bougé des 50 dinars. Idem pour le concombre et l'aubergine qui ont gardé les mêmes prix depuis plusieurs semaines, soit respectivement 60 dinars et 80 dinars le kilo. La laitue et le poivron, eux aussi, n'ont pas dérogé à la règle en maintenant leur prix à 100 dinars. Le piment continue à afficher le prix de 140 dinars et les haricots celui de 120 dinars le kilo. En l'espace de deux jours, le navet et la betterave ont vu leur prix passer de 70 à 60 dinars. Proposée à la veille du mois de jeûne entre 70 et 80 dinars, la courgette était hier vendue entre 60 et 70 dinars. Prédite par les marchands de légumes, la hausse de prix qu'a connue la carotte en atteignant 100 dinars à la veille du Ramadhan a été de courte durée. Deux jours plus tard, ce légume est redescendu à 80 dinars le kilogramme. Seul le citron, un fruit hors saison, a été affecté par la folie du Ramadhan. Tant prisé durant ce mois, son prix a atteint 300 dinars le kilo. D'une qualité moindre, il est cédé entre 260 et 280 dinars. En dépit de tous ces prix abordables, les marchandises restent entassées sur les étals. Au vieux marché T'nache, point de ruée. Les marchands de légumes chôment presque. «Nous ne sommes pas approvisionnés depuis mercredi, la veille du Ramadhan», assure Mourad, un jeune vendeur de légumes, posté derrière son étal chargé de marchandises. Des légumes qui ne trouvent apparemment pas preneurs en ce mois réputé pourtant par la frénésie d'achat des Algérois.