Par Arris Touffan Ainsi si l'on en croit les supputations d'Ahmed Ouyahia, il ne faut plus chercher le coupable qui a sévi à Ghardaïa. Il est tout trouvé ! Il parle de complot, ce qui n'est pas difficile à déchiffrer. Il suffit de rembobiner le film au ralenti pour déceler les indices d'un complot. Presque pas de doute là-dessus. Mais alors que tous les observateurs subodorent un complot d'essence daeshien, un mix salafisme et trafic, lui il désigne... le docteur Fekkhar et Ferhat Mehenni. Sans doute a-t-il des infos en béton pour affirmer cela ! Dans ce cas-là, la justice devrait sévir à son tour. Faute de quoi, c'est dédouaner les tueurs cagoulés qui obéissent à une logique maffio-djihadiste pour diriger le focus sur un mouvement qui prône l'autonomie comme résultat d'un processus strictement politique certes mais qui, jusqu'à preuve du contraire, n'a jamais pratiqué ni même seulement compris la violence dans sa philosophie. A. T.