«Malgré la baisse des revenus pétroliers, l'Etat a maintenu tous les projets inscrits au programme du gouvernement. L'austérité ne touche pas mon secteur et le budget octroyé est maintenu pour la nouvelle année. Le programme destiné à la solidarité nationale sera entièrement respecté et concrétisé» a fait savoir, hier, dans une déclaration à la presse, Mounia Meslem Si Amer, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme lors de sa visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Béjaïa. La ministre a entamé sa virée béjaouie au centre psychopédagogique réalisé à Souk El Tenine pour s'enquérir des conditions de séjour des enfants du sud algérien bénéficiaires de colonies de vacances dans cette cité balnéaire. Les travaux du centre en question ont achevé à la fin de l'année 2014 avec un montant avoisinant les 17 milliards de centimes . Si l'établissement psychopédagogique qui n'est pas encore fonctionnel a été qualifié de «luxueux» par la ministre, il n'en demeure pas moins que de nombreuses insuffisances ont été relevées. «C'est un centre luxueux mais les normes de réalisation d'un tel projet s'agissant de l'accessibilité et autres besoins pour handicapés n'ont pas été respectées. Avec autant d'argent , on aurait dépensé moins et réalisé un meilleur projet qui répondrait aux besoins des handicapés» a estimé la ministre qui n'a pas manqué d'insister sur le respect des «normes» dans la réalisation de tels projets devant les autorités de wilayas et les responsables locaux de son département. A la Maison des associations située à la cité Remla au chef-lieu de wilaya, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme a procédé à la distribution d'une dizaine de micro-crédits et quelques machines à coudre avant d'inspecter la réalisation du nouveau siège de la DAS dont le taux d'avancement des travaux avoisine les 5%. Au début de l'après-midi, la ministre, Mounia Meslem Si Amer a tenu une réunion de travail au siège de la wilaya avec les autorités locales, les élus et les représentants du mouvement associatif à caractère social et humanitaire . Elle a en outre, affirmé que son département «ne fournira pas d'aides financières aux associations qui n'activent pas réellement sur le terrain et qui ne répondent pas à la politique de la Solidarité nationale». «Les associations activant effectivement sur le terrain en direction de cette population vulnérable seront encouragées . On doit savoir où et comment sont utilisées ces subventions pour faciliter l'accès à l'emploi, la protection et l'aide de cette population» a indiqué en substance dans son intervention la ministre Mounia Meslem Si Amer, devant les acteurs de la société civile, du mouvement associatif et des élus locaux. S'agissant de l'obligation faite aux entreprises de recruter 1% de leurs effectifs parmi cette population vulnérable, la ministre a indiqué que «toute entreprise qui enfreint la loi sera pénalisée».