La r�vision de la l�gislation du travail, notamment en ses articles 2, 11 et 14, de la loi 90-11 du 21 avril, 1990 relative aux relations de travail, constituera l'un des principaux ordres du jour de la prochaine tripartite, a-t-on appris de source syndicale s�re. Cette m�me tripartite lors de la premi�re quinzaine du mois de f�vrier prochain a soulign� Abdelmadjid Sidi Sa�d, en marge du s�minaire, portera sur les �volutions �conomiques et sociales li�es � la mondialisation qui se tiendra durant deux jours au centre de loisirs de Z�ralda. En d'autres termes, pour le patron de la Centrale syndicale, "l'UGTA revendiquera le r�ajustement des lois sociales qui sont appel�es � accompagner le d�sengagement de l'Etat de la sph�re �conomique." Pour Sidi Sa�d, "il faut r�fl�chir ensemble pour mettre en place des instruments juridiques relatifs au monde du travail, car nous sommes aujourd'hui dans l‘obligation d'aller vers un nouveau code du travail pour accompagner la nouvelle configuration �conomique nationale." A ce propos, Abdelmadjid Sidi Sa�d dira qu'"il faut sortir du non dit et du populisme sans lendemain. La question qui se pose aujourd'hui pour nous est celle de savoir comment limiter les effets de la mondialisation". Ceci dit, le secr�taire g�n�ral de l'UGTA qui a marqu� de sa pr�sence ce s�minaire par une intervention � travers laquelle, il a demand� "aux syndicalistes de s'impliquer et de se red�ployer pour mieux d�fendre leurs int�r�ts", a d�clar� que "la r�vision de l'actuel code du travail est une n�cessit� incontournable d'o� l'int�r�t que porte notre organisation � cette question." A ce propos, il consid�re que la r�vision des dispositions relatives � la relation du travail constitue "une pr�occupation primordiale pour l'UGTA", sans pour autant, qu'il ne rende publique sa strat�gie ou celle de son organisation quant aux actions � entreprendre pour arracher ce droit. A ce sujet, il y a lieu de noter que les articles de la loi 90-11 sus-cit�s constituent pour l'UGTA une revendication importante, qu'"il faut co�te que co�te arracher." En effet, la loi n�90-02 du 6 f�vrier 1990 relative � la pr�vention et au r�glement des confits collectifs de travail et � l'exercice du droit de gr�ve stipule dans son article 1er que "la pr�sente loi a pour objet de d�terminer les modalit�s de pr�vention et de r�glement des conflits de travail ainsi que les conditions et modalit�s d'exercice du droit de gr�ve r�sultant d'un conflit collectif au sens de l'article 02 cit� ci-dessus." La loi 90-11 traite quant � elle des relations de travail. Autrement, ladite loi a pour "objet de r�gir les relations individuelles et collectives de travail entre les travailleurs salari�s et les employeurs". Enfin, la disposition 90-14 traite quant � elle "des modalit�s d'exercice du droit syndical". En somme, cette loi a pour objectif "de d�finir les modalit�s d'exercice du droit syndical applicable � l'ensemble des travailleurs salari�s et des employeurs." Mieux, dans son article 2 de la pr�sente loi, il est indiqu� que "les travailleurs salari�s d'une part, et les employeurs d'autre part, de m�me profession, branches ou secteurs d'activit�s ont le droit de se constituer en organisations � l'effet de d�fendre leurs int�r�ts mat�riels et moraux." Cela �tant, ces revendications que l'UGTA mettera sur la table des n�gociations � l'occasion de la prochaine tripartite constituera � coup s�r un pari important que la Centrale syndicale se voit dans l'obligation d'arracher, m�me si du c�t� patronal, on avance ses pions en revendiquant particuli�rement la r�vision de la relation par l'introduction du contrat � dur�e d�termin�e. Abder Bettache "70 000 Chinois travaillent en Alg�rie" La main-d'œuvre chinoise pr�sente en Alg�rie est de 70 000 travailleurs, a-t-on appris hier aupr�s du secr�taire g�n�ral de l'UGTA. Ce nombre important de travailleurs asiatiques est recens� particuli�rement dans le secteur du b�timent et des travaux publics. Cependant � la diff�rence des travailleurs alg�riens, "un black-out total entoure la relation de travail entre ces travailleurs et leurs employeurs." "On ne conna�t absolument rien de leurs conditions de travail. M�me l'inspecteur du travail est interdit d'acc�s au sein des entreprises chinoises, alors que la r�glementation stipule que ces derniers sont r�gis par le droit alg�rien", nous a indiqu� une autre source syndicale. Mieux, cette derni�re nous dira que "les multiples tentatives entreprises par l'UGTA pour p�n�trer cet univers se sont av�r�es non concluantes".