Une r�union au sommet se tiendra au courant de la semaine prochaine entre le secr�taire g�n�ral de l�UGTA, Abdelmadjid Sidi Sa�d, et le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, a-t-on appris hier en marge de la r�union du secr�tariat national de l�UGTA. Une r�union qui a dur� plus de quatre heures et lors de laquelle les locataires de la Maison du peuple ont pass� en revue les principales questions inscrites � l�ordre du jour dont notamment l��valuation des travaux du groupe de travail surtout ceux relatifs au 87 bis et au statut de la Fonction publique. Il �tait �galement question lors de cette rencontre de d�battre des prochains rendez-vous de l�UGTA avec ses diff�rents partenaires dont le gouvernement. Les questions organiques ont �t� �galement inscrites � l�ordre du jour de cette r�union en l�occurrence la convocation de la prochaine r�union de la commission ex�cutive nationale (CEN). La tenue prochaine de cette structure organique est per�ue comme tr�s importante dans le cas o� c�est � elle de fixer la date du prochain congr�s de l�organisation. Selon des indiscr�tions, le cas de suspension du secr�taire g�n�ral du syndicat des douanes de ses fonctions en sa qualit� de fonctionnaire du secteur des douanes a �t� aussi �voqu�, d�o� le renouvellement de la condamnation de cette mesure de suspension prise � l�encontre de ce responsable. Estimant que cette mesure s�inscrit � contre-courant et en violation de l�article 90/14 du code du travail, des membres de la direction nationale de l�UGTA ont eux aussi condamn� cette mesure estimant que �le directeur g�n�ral des douanes devait en premier informer l�instance dirigeante de l�organisation de la mesure qu�il allait prendre d�autant plus que le syndicaliste concern� est membre de la direction nationale de l�UGTA�. En effet, les article 53 et 54 de la loi n� 90 - 14 du 2 juin 1990 relative aux modalit�s d�exercice du droit syndical stipulent respectivement �qu�aucun d�l�gu� syndical ne peut faire l�objet, de la part de son employeur, d�un licenciement, d�une mutation ou d�une sanction disciplinaire, de quelque nature que ce soit, du fait de ses activit�s syndicales. Les fautes de caract�re strictement syndical sont de la comp�tence exclusive des organisations syndicales (�) en cas de manquement par un d�l�gu� syndical aux dispositions de l�article 52 ci-dessus, une proc�dure disciplinaire peut �tre engag�e � son encontre par son employeur, l�organisation syndicale concern�e pr�alablement inform�e�. Ceci dit, la rencontre au sommet qui devait r�unir le secr�taire g�n�ral de l�UGTA et le premier responsable de l�ex�cutif portera, selon des indiscr�tions, sur les perspectives de �coop�ration� entre les deux parties. Selon les m�mes sources, Sidi Sa�d et Ahmed Ouyahia tenteront de d�bloquer la situation que connaissent les groupes de travail, notamment ceux en charge des dossiers de la Fonction publique et du 87 bis relatif au SNMG. Il est fort probable que les deux responsables arr�teront le principe de la tenue d�une tripartite et ce, �m�me si les questions consid�r�es comme importantes pour les deux parties n�ont pas �t� assainies�. A ce propos, les observateurs de la question sociale avancent l�id�e selon laquelle le secr�taire g�n�ral plaidera aupr�s du chef du gouvernement de la n�cessit� d�une r�vision ne serait-ce que minime du pr�l�vement du SNMG, abstraction faite de la question du 87 bis �qui reste une question en charge des groupes de travail des trois partenaires, en l�occurrence l�UGTA, le patronat et le gouvernement�. Cette demande, que pourrait �ventuellement �voquer Abdelmadjid Sidi Sa�d avec Ahmed Ouyahia, est confort�e par la derni�re sortie m�diatique de l�institution mon�taire internationale, le FMI. Pour rappel, dans une lettre adress�e par le FMI au secr�taire g�n�ral de l�UGTA, cette institution mondiale des finances a confort� la revendication de la Centrale syndicale pour la r�vision des salaires des travailleurs, puisque la situation �conomique du pays est solvable. A. B.