La joyeuse ville d'Oran a été désignée, jeudi dernier, pour abriter l'édition de 2021. Cette attribution a été officialisée lors du Congrès du Comité international des Jeux méditerranéens (CIJM) réuni au palais des expositions de la ville de Pescara en marge des Jeux méditerranéens de Plage. Oran « El Bahia » a été largement plébiscitée par 51 membres contre 17 pour la ville tunisienne de Sfax. il faut rappeler que cette opération a concerné les représentants des 22 pays qui sont au nombre de 66 membres exceptés les représentants de l'Algérie et de la Tunisie qui étaient interdits de vote. Chaque comité national olympique dispose de 3 voix chacun atteignant le nombre de 66 voix. Avec les voix de 14 membres de l'exécutif du CIJM, le total des voix exprimées a été de 80 voix. Avant d'entamer l'opération du vote, chaque délégation a bénéficié d'une demi-heure pour présenter son dossier et essayer de convaincre les votants, avant la tombée du verdict. Pour procéder au vote, les responsables du CIJM se sont basés sur l'article «5» pour baliser cette opération. Il est relatif à l'organisation et l'administration des JM, de la charte du comité international des Jeux méditerranéens qui sert de référence. Il stipule que lorsqu' il y a seulement deux villes candidates, c'est celle qui obtient, la majorité absolue des suffrages exprimés qui est élue. Les représentants algeriens ont mené, une terrible campagne en direction des pays devant donner leurs voix ainsi que des membres du Comité international olympique (CIO). La délégation algérienne était composée du ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, du wali d'Oran, du président de l'APW d'Oran, du président de l'APC d'Oran, de cadres du ministère de la Jeunesse et des Sports et de figures du mouvement sportif national, comme Mustapha El Arfaoui et Nouria-Benida Merrah. Du côté tunisien, la délégation était composée du ministre de la Jeunesse et des Sports, Maher Ben Dhia, il faut avouer que le dossier d'El Bahia était plus consistant. Infrastructures Oran en disposera d'autres, en cours de réalisation ou à lancer à l'avenir, comme le nouveau stade de 40 000 places à Bir El-Djir, une salle omnisports de 6 000 places, une piste d'athlétisme, un vélodrome, un complexe nautique, un club de tennis, un village olympique de 6 500 chambres doté de terrains d'entraînement, d'un espace de sport en plein air, de courts de tennis, de salles de sports collectifs et d'espaces de détente et de toutes les commodités pour une bonne récupération des athlètes. Les structures d'accueil et de compétition que recèle la ville d'Oran sont soit déjà opérationnelles ou en cours de réalisation. Capitale de l'Ouest et deuxième ville du pays, El Bahia dispose de tous les atouts garantissant les meilleures conditions pour un déroulement parfait d'un évènement. Ville en pleine mutation, Oran s'est dotée d'infrastructures dans tous les domaines. Sur le plan sécuritaire, la mise en place d'un dispositif sécuritaire est à même d'assurer la sécurité de l'ensemble des parties prenantes et un déroulement conforme des activités prévues au programme de ces jeux. Conformément au cahier des charges, Oran 2021 a l'honneur de présenter des infrastructures de haut niveau, dont un nouveau complexe olympique doté d'un stade d'une capacité dépassant 40 000 places. Ces infrastructures sportives modernes sont totalement conformes aux exigences du haut niveau. Il existe autour de ces sites, plusieurs hôtels de haut standing et de standing intermédiaire, des centres d'hébergement ainsi que des structures d'entraînement. Par contre, la ville de Sfax n'a pas donné l'impression de faire le poids devant sa concurrente algérienne. De l'aveu même du ministre tunisien de la Jeunesse et des Sports, M. Maher Ben Dhia, la cité sfaxienne ne peut rivaliser tellement ses infrastructures sportives et d'hébergement sont quelque peu détériorées.