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RELOGEMENT DES SINISTRES DU SEISME DU 21 MAI 2003
Grogne � A�n-Taya
Publié dans Le Soir d'Algérie le 23 - 01 - 2005

Ce qui devait �tre une d�livrance pour les sinistr�s occupant les chalets du site Houri Ali s'est vite transform� en d�sillusion. Somm�s de rejoindre leurs anciennes demeures, ils ont eu la d�sagr�able surprise de d�couvrir que leurs maisons, loin d'�tre r�habilit�es, sont toujours dans un �tat d�labr�. La cit� HLM de A�n-Taya porte toujours les stigmates du s�isme du 21 mai. Ses habitants, qui ne cachent pas leur col�re, accusent les autorit�s locales de les avoir bern�s et les bureaux d'�tudes d'avoir cautionn� le bricolage.
Nawal Im�s - Alger - (Le Soir) - La cit�, qui jouxte le stade de A�n-Taya et qui porte l'impersonnel nom de HLM, ne s'est pas encore d�barrass�e des cons�quences de la terrible secousse qui avait ravag� Alger et Boumerd�s. Murs fissur�s, escaliers d�labr�s et fuites de gaz sont entre autres les travaux � r�aliser en urgence si ont veut qu'un jour cette cit� soit habitable. Les habitants ont �t� oblig�s � la veille de l'Aid de lib�rer les chalets. Une d�cision prise suite � une notification du wali d�l�gu� de Dar El Beida et dans laquelle les sinistr�s ont �t� inform�s suite � la �r�habilitation� de leurs logements touch�s lors du s�isme. Ces derniers �taient totalement s�curis�s et les travaux �taient achev�s. A leur grande surprise, les empreintes de la secousse d�vastatrice sont encore l�. L'exemple du bloc C est � lui seul �difiant. L'�tat de la cage d'escalier donne un avant-go�t : les compteurs de gaz sont arrach�s, des fils �lectriques s'enchev�trent dangereusement et les escaliers sont totalement d�nivel�s. Pis, les croisements des murs pratiqu�s avec des briques friables s'effritent au contact seulement de la main. L'immeuble donne l'impression de ne pouvoir r�sister � aucune pression. L'occupant de l'appartement du premier �tage, r�volt�, nous fait une visite guid�e. Le constat est amer : les fen�tres dont les carreaux sont cass�s ne ferment pas, le carrelage mal pos�, mais le plus dangereux, c'est que les fissures sont visibles, � peine si elles ont �t� camoufl�es par une couche de peinture. En col�re, le propri�taire vocif�re contre les autorit�s locales, les entrepreneurs et les bureaux d'�tudes. �Comment cela se fait-il que des bureaux d'�tudes puissent cautionner cette mascarade ?� s'est-il interrog� avant de r�pondre : �Il y a malversation et d�tournement flagrant de l'argent destin� � la r�habilitation.� Un sentiment partag� par l'ensemble des sinistr�s. Ils racontent que pour faire des �conomies, les entrepreneurs s�lectionn�s pour la r�habilitation des logements ont embauch� des jeunes gens d�sœuvr�s afin de leur donner de modestes salaires. � Au lieu de payer un peintre professionnel � 1000 DA la journ�e ils ont embauch� des ch�meurs � qui ils ont donn� tout juste 400 DA�, r�v�le-t-il. R�sultat : des murs peints � la h�te. Les habitants de la cit� HLM racontent que le jour o� le wali d�l�gu� est venu en visite d'inspection, les entrepreneurs ont pris le soin de lui faire visiter des appartements t�moins enti�rement retap�s. La col�re est partout perceptible. D'autres nous accostent. Ils veulent tous raconter leurs d�boires : priv�s d'�lectricit� et de gaz, ils ont d� recourir au syst�me D pour survivre. Pour s'alimenter en �lectricit�, ils ont utilis� des branchements illicites � partir de l'ext�rieur tandis que la bouteille de gaz butane a fait son entr�e � la cit�. Plusieurs incidents ont eu lieu � cause de la profusion de fils �lectriques et autres fuites d'eau : un m�lange explosif qui menace au quotidien la vie des habitants. Au niveau du bloc D, la situation n'est gu�re reluisante. Une dame se plaint d'avoir d�bours� 12 millions de centimes afin de retaper sa maison. Ses factures s'amoncellent sans qu'elle sache � quelle porte frapper pour se faire rembourser. Les nombreuses promesses faites par l'entrepreneur sont rest�es vaines. Sa voisine est aussi mal lotie et n'a pas les moyens de refaire seule sa maison. Elle raconte que son mari a un petit salaire et que depuis qu'on les a oblig�s � quitter les chalets elle n'a pas encore pass� une seule nuit dans sa maison. �D�s que j'y entre je d�prime. J'ai demand� un sursis afin de me d�brouiller pour rendre ma maison plus d�cente mais on me l'a refus� �, se plaint-elle. Ses affaires sont amass�es dans un coin du balcon et ses meubles, entass�s au milieu de la pi�ce, forment un bric-�-brac. Pour couronner le tout, l'�tanch�it� de la terrasse n'a pas �t� refaite et les infiltrations d'eau font des ravages tandis que la cage d'escalier avec ses briques friables donne l'impression d'�tre sur le point de c�der. La cit� qui, aux dires des responsables, est cens�e �tre pr�te � recevoir de nouveau ses habitants est encore loin d'�tre enti�rement r�habilit�e. Les gravats jet�s aux alentours rappellent la trag�die. Mais c�t� officiel, une toute autre version est donn�e. L'un des responsables des chalets a indiqu� que les protestations des habitants �taient en r�alit� motiv�es par d'autres desseins. Il affirme que plusieurs personnes refusent de lib�rer les lieux afin de b�n�ficier d'un autre logement. �Ils confondent social et r�habilitation de logement�, conclut-il. La version du premier responsable de la commune, on ne la conna�tra pas car Monsieur le maire �tait absent. � Il s'est rendu � un enterrement�, nous dit le planton… N. I.

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