Selon les pouvoirs publics, près de cinq cent familles ne sont toujours pas relogées et continuent à vivre dans des chalets dénués de tout confort et bien-être. Selon les pouvoirs publics, près de cinq cent familles ne sont toujours pas relogées et continuent à vivre dans des chalets dénués de tout confort et bien-être. «Les pouvoirs publics ont promis à tous les sinistrés, au lendemain de la catastrophe, leur relogement rapide et décent, mais voilà que sept longues années plus tard, nous attendons toujours notre recasement dans des habitations en dur», nous dira un habitant d site du Sablier. Ce qui a rendu la vie amère et difficile aux sinistrés, c'est la détérioration du cadre de vie dans les sites où sont implantés ces chalets. Au lendemain du cataclysme qui a fait près 2.200 morts et 10.000 blessés, l'Etat a installé plus de 15.000 chalets répartis sur une centaine de sites dans 28 localités de Boumerdès. Et ce, dans l'unique but d'assurer un toit pour des milliers de sinistrés. Ils étaient 100.000 sans abri au lendemain de la catastrophe. Une simple virée sur le terrain permet aisément de constater que la situation actuelle est complètement délabrée car le cadre de vie s'est détérioré terriblement. D'ailleurs, les chalets sont devenus, au fil du temps, inhabitables et les conditions de vie à l'intérieur de ses habitations temporaires sont devenues pénibles. «Nous vivotons dans un chalet qui ne convient plus à toute la famille», nous dira un habitant du site BCR de Bordj Ménaïel. «Nous sommes à sept dans un seul chalet qui compte deux pièces et un sanitaire. L'espace n'est pas en mesure de tous nous abriter. Que voulez-vous que je fasse, c'est un calvaire que nous endurons et continuerons à endurer tant que nous sommes toujours là», martèle encore notre interlocuteur. «Où sont les logements tant promis», s'interroge un autre sinistré du site de la Sablière. L'opération de relogement des sinistrés, faut-il le signaler, était en déça des aspirations de plusieurs d'entres eux, car faut-il le préciser, il ont, à maintes reprises, refusé de quitter leurs chalets tout en refusant d'habiter dans une autre localité. En effet, la majorité des logement ont été réalisés dans les communes suivantes : Ouled Moussa, Boudouaou et Bordj Ménaïel, et plusieurs sinistrés avaient refusé d'être relogés dans ces localités sous prétexte d'éloignement de leurs localités de résidence initiale. De ce fait, plusieurs nouveaux logements sont restés inoccupés et les sinistrés continuent à occuper les chalets. Outre cela, plusieurs sites sont menacés par l'insécurité et les fléaux sociaux. À titre d'exemple, le site des chalets se trouvant à Ouled Hadadj, est dans un état très critique si l'on se réfère aux dires d'un habitant de ce site qui nous a confié que «certains chalets qui ne sont pas occupés, sont devenus des refuges pour les délinquants; l'insécurité y règne dès la tombée de la nuit et ce site offre une image des plus désolantes». en attendant des jours meilleurs… La plupart des sites sont installés sur des terres agricoles, ce qui s'est répercuté d'une manière négative et notable sur l'activité agricole dans la wilaya. Selon des statistiques, 900 hectares sont couverts de bétons et constituent un handicap pour le développement, notamment, le lancement de plusieurs méga projets à l'instar de zones d'activité où d'extension touristiques. Par ailleurs, des centaines de sinistrés avaient opté pour l'auto-construction et ils n'ont toujours pas achevé leurs bâtisses en raison des enveloppes financières insuffisantes. L'Etat a accordé, dans ce cadre, des crédits bancaire à taux bonifié pour cette catégorie, mais plusieurs carences ont été signalées notamment l'absence d'acte de propriété et de garanties. Par conséquent, des centaines de sinistrés, particulièrement ceux des 1200 logements et Ibn Khaldoun, dans la commune de Boumerdès, habitent toujours des chalets et ne parviennent pas à achever leurs constructions. «Nous ne savons plus à quel saint nous vouer, nous avons frappé à toutes les portes et nous n'avons reçu que des promesses sans lendemain», se désole un sinistré des 1.200 logement qui habite un chalet à Sghirat. Ils attendent toujours l'achèvement des travaux de leurs maisons lancés au lendemain du séisme. Ils ont à maintes reprises, exprimé leur colère devant le siège de la wilaya, contre le retard mis par leur promoteur dans l'achèvement de leurs bâtisses. «Nous avons exprimé notre ras-le-bol et avons demandé l'intervention du premier magistrat de la wilaya, et nous attendons toujours» nous dira un sinistré dudit site. À Bordj Ménaïel, plusieurs familles habitant le site de BCR sont menacés par les glissements de terrain qui surviennent principalement en hiver. Rappelons que plusieurs chalets ont été incendiés par des courts-circuits causés par les pluies et qui ont failli ôter des vies humaines. Ces habitants avaient à plusieurs reprises fermé le siège de la daïra et leurs doléances n'ont eu aucun écho, c'est le silence radio du côté des autorités et responsables locaux. En visite dans la wilaya de Boumerdès, le ministre de l'habitat et de l'urbanisme, Nourddine Moussa, a déclaré que le dossier de séisme du 21 mai 2003, est clos et l'Etat procédera crescendo à l'élimination des chalets et les sinistrés qui ne sont toujours pas relogés, le seront, dans un proche avenir, dans des habitations en dur. Enfin, il est bon de rappeler que les pouvoirs publics se sont engagés, au lendemain de la catastrophe naturelle, à construire 8.000 logements pour le recasement des sinistrés. T. O. «Les pouvoirs publics ont promis à tous les sinistrés, au lendemain de la catastrophe, leur relogement rapide et décent, mais voilà que sept longues années plus tard, nous attendons toujours notre recasement dans des habitations en dur», nous dira un habitant d site du Sablier. Ce qui a rendu la vie amère et difficile aux sinistrés, c'est la détérioration du cadre de vie dans les sites où sont implantés ces chalets. Au lendemain du cataclysme qui a fait près 2.200 morts et 10.000 blessés, l'Etat a installé plus de 15.000 chalets répartis sur une centaine de sites dans 28 localités de Boumerdès. Et ce, dans l'unique but d'assurer un toit pour des milliers de sinistrés. Ils étaient 100.000 sans abri au lendemain de la catastrophe. Une simple virée sur le terrain permet aisément de constater que la situation actuelle est complètement délabrée car le cadre de vie s'est détérioré terriblement. D'ailleurs, les chalets sont devenus, au fil du temps, inhabitables et les conditions de vie à l'intérieur de ses habitations temporaires sont devenues pénibles. «Nous vivotons dans un chalet qui ne convient plus à toute la famille», nous dira un habitant du site BCR de Bordj Ménaïel. «Nous sommes à sept dans un seul chalet qui compte deux pièces et un sanitaire. L'espace n'est pas en mesure de tous nous abriter. Que voulez-vous que je fasse, c'est un calvaire que nous endurons et continuerons à endurer tant que nous sommes toujours là», martèle encore notre interlocuteur. «Où sont les logements tant promis», s'interroge un autre sinistré du site de la Sablière. L'opération de relogement des sinistrés, faut-il le signaler, était en déça des aspirations de plusieurs d'entres eux, car faut-il le préciser, il ont, à maintes reprises, refusé de quitter leurs chalets tout en refusant d'habiter dans une autre localité. En effet, la majorité des logement ont été réalisés dans les communes suivantes : Ouled Moussa, Boudouaou et Bordj Ménaïel, et plusieurs sinistrés avaient refusé d'être relogés dans ces localités sous prétexte d'éloignement de leurs localités de résidence initiale. De ce fait, plusieurs nouveaux logements sont restés inoccupés et les sinistrés continuent à occuper les chalets. Outre cela, plusieurs sites sont menacés par l'insécurité et les fléaux sociaux. À titre d'exemple, le site des chalets se trouvant à Ouled Hadadj, est dans un état très critique si l'on se réfère aux dires d'un habitant de ce site qui nous a confié que «certains chalets qui ne sont pas occupés, sont devenus des refuges pour les délinquants; l'insécurité y règne dès la tombée de la nuit et ce site offre une image des plus désolantes». en attendant des jours meilleurs… La plupart des sites sont installés sur des terres agricoles, ce qui s'est répercuté d'une manière négative et notable sur l'activité agricole dans la wilaya. Selon des statistiques, 900 hectares sont couverts de bétons et constituent un handicap pour le développement, notamment, le lancement de plusieurs méga projets à l'instar de zones d'activité où d'extension touristiques. Par ailleurs, des centaines de sinistrés avaient opté pour l'auto-construction et ils n'ont toujours pas achevé leurs bâtisses en raison des enveloppes financières insuffisantes. L'Etat a accordé, dans ce cadre, des crédits bancaire à taux bonifié pour cette catégorie, mais plusieurs carences ont été signalées notamment l'absence d'acte de propriété et de garanties. Par conséquent, des centaines de sinistrés, particulièrement ceux des 1200 logements et Ibn Khaldoun, dans la commune de Boumerdès, habitent toujours des chalets et ne parviennent pas à achever leurs constructions. «Nous ne savons plus à quel saint nous vouer, nous avons frappé à toutes les portes et nous n'avons reçu que des promesses sans lendemain», se désole un sinistré des 1.200 logement qui habite un chalet à Sghirat. Ils attendent toujours l'achèvement des travaux de leurs maisons lancés au lendemain du séisme. Ils ont à maintes reprises, exprimé leur colère devant le siège de la wilaya, contre le retard mis par leur promoteur dans l'achèvement de leurs bâtisses. «Nous avons exprimé notre ras-le-bol et avons demandé l'intervention du premier magistrat de la wilaya, et nous attendons toujours» nous dira un sinistré dudit site. À Bordj Ménaïel, plusieurs familles habitant le site de BCR sont menacés par les glissements de terrain qui surviennent principalement en hiver. Rappelons que plusieurs chalets ont été incendiés par des courts-circuits causés par les pluies et qui ont failli ôter des vies humaines. Ces habitants avaient à plusieurs reprises fermé le siège de la daïra et leurs doléances n'ont eu aucun écho, c'est le silence radio du côté des autorités et responsables locaux. En visite dans la wilaya de Boumerdès, le ministre de l'habitat et de l'urbanisme, Nourddine Moussa, a déclaré que le dossier de séisme du 21 mai 2003, est clos et l'Etat procédera crescendo à l'élimination des chalets et les sinistrés qui ne sont toujours pas relogés, le seront, dans un proche avenir, dans des habitations en dur. Enfin, il est bon de rappeler que les pouvoirs publics se sont engagés, au lendemain de la catastrophe naturelle, à construire 8.000 logements pour le recasement des sinistrés. T. O.