Le Paris SG a marqué les esprits en remportant le premier choc de la saison à Monaco (3-0) et reste solide leader du Championnat de France, dimanche à l'issue d'une rencontre illuminée par les premiers pas d'Angel Di Maria, déjà décisif. Le PSG a dignement fêté le retour de blessure du boss Zlatan Ibrahimovic et sa recrue-phare Angel Di Maria, aligné pour la première fois. Avec une 4e victoire en autant de matchs (3-0), le triple champion de France en titre a poursuivi à Monaco son sans-faute sur un doublé d'Edinson Cavani et un but d'Ezequiel Lavezzi, magistralement lancé par Di Maria. Le vice-champion du monde, entré à la 65e minute, a pu roder son association avec Ibrahimovic, déjà en forme avec une passe décisive, et Cavani. Un trio plein de promesses qui risque de faire très mal dans les semaines à venir. A ce niveau, Paris est intouchable et risque d'écraser le championnat. Le club de la capitale compte 3 points d'avance sur Reims et Rennes mais surtout déjà 5 et 7 longueurs sur Lyon et Monaco, deux sérieux candidats au podium. Lyon et Fekir rayonnants Lyon n'a pas fait les choses à moitié à Caen, balayé 4-0. Des buts splendides, un triplé signé Nabil Fekir (meilleur artificier de L1 avec 4 réalisations) et une efficacité chirurgicale (4 réalisations sur 5 tirs cadrés) ont totalement relancé l'OL (5e) après un début de saison très mitigé. En l'absence d'Alexandre Lacazette, touché au dos et au moral, Lyon n'a pas du tout paru démuni offensivement, avec notamment un Mathieu Valbuena de plus en plus à l'aise et auteur de sa première passe décisive sous les couleurs rhodaniennes. S'il poursuit sur sa lancée, le club de Jean-Michel Aulas, dauphin du PSG en 2014-15, sera encore le principal poil à gratter des Parisiens. L'entraîneur Hubert Fournier a lui préféré rester prudent : «On verra sur les prochaines rencontres. La victoire était importante parce que, quand on est l'Olympique Lyonnais, perdre deux fois c'est déjà le début d'une petite crise.» L'OM consternant Il n'a fallu que cinq jours pour que l'«effet Michel» se dissipe. L'euphorie née du large succès face à Troyes (6-0, le 23 août) et de l'arrivée de l'entraîneur espagnol, vieille gloire du Real Madrid, ont de nouveau laissé la place au doute après un revers navrant à Guingamp (2-0). Rien n'est donc réglé à Marseille, obligé de repartir de zéro après l'exode de ses meilleurs joueurs (Gignac, Payet, A. Ayew, Imbula, Fanni, Morel) et la démission fracassante de Marcelo Bielsa. «Au cours de cette semaine, nous avons rapidement pu voir ce dont nous sommes capables en bien comme en mal», n'a pu que reconnaître Michel, déjà fataliste.