Au soir du premier stage regroupant les joueurs évoluant en Algérie, le nouveau-ancien coach national, Salah Bouchekriou, est revenu sur les contours de ces retrouvailles avec les Verts qu'il a quittés en 2013 dans des circonstances particulières. Quelles sont vos premières impressions après ce premier stage ? Pour ce premier regroupement, il a été question d'une prise de contact avec les anciens internationaux et les nouveaux capés. J'ai constaté qu'avec l'entame de la compétition nationale, certains d'entre eux sont compétitifs alors que d'autres sont encore loin d'avoir cette aptitude à jouer des matchs avec un bon rendement. Quel sera le contenu des prochains stages ? Après ces retrouvailles, il y aura pour chacun des stages programmés, une spécificité dans le travail avec une action axée soit sur le volet défensif soit sur l'attaque. Il faut avouer que le travail offensif est plus ardu et demande du temps pour arriver à une cohésion dans le jeu surtout que le groupe a grandement changé avec l'arrivée d'une plaide de jeunes joueurs. Avec le tournoi international de Tunis, est-ce qu'on peut dire que le reste du cycle préparatoire est déjà ficelé ? Nous sommes dans la dernière phase des contacts avec les managers installés à l'étranger. C'est sûr que des stages de préparation à l'étranger auront lieu. Nous profiterons de la présence de certaines formations pour y programmer des rencontres amicales. A quand l'arrivée des joueurs évoluant à l'étranger ? Elle sera effective lors de la période IHF où les joueurs sont autorisés à rejoindre leurs sélections nationales. Comme cette période est d'une durée d'un mois, nous ferons en sorte de l'utiliser lors des dernières semaines de préparation afin d'optimiser la préparation dans son volet articulé sur la cohésion technico-tactique. Concernant les joueurs à appeler, l'action se fera dans les temps voulus. Je suis en contact avec des joueurs pour connaître leur position et leur évolution avec leurs clubs. Parmi ces éléments-là, j'ai des soucis pour Rahim Abdelkader qui n'a pas de club et cela pourrait se répercuter négativement sur sa préparation. Comment appréhendez-vous la suite de cette préparation ? Comme vous le savez, cette préparation nous permettra de nous préparer pour aller participer à la prochaine Coupe d'Afrique qui aura lieu en Egypte dans des conditions qui ne seront pas favorables à notre équipe qui sera attendue de pied ferme. Certes, l'équipe algérienne est championne d'Afrique mais avec son rendement du dernier Mondial au Qatar, ce sera très difficile de défendre notre titre continental. Même la deuxième et la troisième place seront dures après à obtenir. Alors l'optimisme n'est plus de mise ? Non, nous n'irons pas en Egypte en victimes expiatoires mais pour aller jouer nos chances à fond. Aussi il ne faut pas mettre la pression sur les anciens et sur les nouveaux. Ils doivent se remettre au travail et croire en leurs possibilités et aller chercher au Caire, au minimum, la troisième place qualificative au prochain Mondial de 2017 en France.