Le mystère du scorpion qui, chaque année, coûte la vie à de nombreux citoyens demeure toujours posé. L'on apprend auprès des services de la DSP (Direction de la santé publique) de la wilaya de Naâma, que 1 051 personnes victimes de piqûres scorpioniques ont été enregistrées durant les trois trimestres 2015, dont on déplore malheureusement deux décès. Le caractère spécifique de la région d'une part, le climat chaud et sec, d'autre part et à défaut des campagnes de lutte anti-scorpion en temps opportun, tous ces facteurs favorisent la prolifération et la dangerosité de l'animal. Le scorpion, un animal articulé de couleur jaune clair, de quelque 22 grammes et de quelques centimètres de long, installe l'inquiétude dès le début des grandes périodes de canicule (juin, juillet, août) durant lesquelles l'on enregistre un nombre assez important d'envenimation scorpionique dépassant le millier de personnes piquées, entraînant dans certains cas la mort, le plus souvent des enfants qui subissent le coup fatal, notamment dans la localité de Tiout, fief du scorpion Androctonus Australis Hector, l'un des plus dangereux dans le monde.