Fidèle à sa tradition de porter aide et assistance aux personnes démunies, l'association Dar-El-Ihcène de Aïn-Témouchent a ouvert en ce mois sacré de Ramadhan un restaurant pour les nécessiteux et les SDF. Ainsi plus de 100 personnes fréquentent quotidiennement depuis le début de ce mois sacré ce restaurant pour rompre le jeûne dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Ce vendredi, on a fait une visite de courtoisie à ce restaurant, Dar-El-Ihcène dans le quartier populaire de Sidi-Saïd, à quelques minutes avant l'appel de la prière du Maghreb nous avons constaté la présence de nombreux jeunes hommes issus des wilayas avoisinantes à l'instar de Mascara, Relizane et Mostaganem qui travaillent occasionnellement dans les champs de pastèques et melons, ainsi que plusieurs personnes sans abri de la ville de Aïn-Témouchent. Des plats consistants et très variés sont servis à ces hôtes du restaurant Dar-El-Ihcène, constitués de lait et de dattes, des plats de viande rouge au raisin sec et pruneau, de la chamia, la salade, des boissons gazeuses, du café, et de l'eau minérale, le tout servi sur des tables bien propres où des serveurs bénévoles en tenues réglementaires se démènent pour rendre le sourire à ces personnes nécessiteuses. Le président de cette association, M. Belekhal Mimoun, a déclaré à la presse : «Jeudi dernier, nous avons servi 107 repas à table, il y a eu des passagers originaires de Annaba et de Chlef en plus de ces ouvriers saisonniers qui activent sur le territoire de la wilaya», il ajoutera : «Nous remercions tous les bienfaiteurs particulièrement l'association des médecins, Numidie pour l'aide matérielle et le soutien psychologique qu'ils prodiguent à l'association pour accomplir cette noble tâche de solidarité en ce mois de piété.» S. B. Relizane Campagne de dépistage du diabète Une vaste campagne de dépistage du diabète a été lancée, hier et se poursuivra jusqu'à jeudi prochain, au niveau des structures relevant de l'Etablissement public de santé de proximité (EPSP) Mohamed-Boudiaf du chef-lieu de Relizane. Bénéficiant du soutien des laboratoires, la campagne est organisée par l'association El Amel des diabétiques de la wilaya de Relizane sous l'égide de la Direction de l'EPSP Mohamed-Boudiaf. Selon Nour-Eddine Bouceta , l'objectif de cette campagne est de toucher un maximum de Relizanais en faisant des dépistages grand public du diabète, de la tension artérielle et de l'obésité. Des stands seront mis en place par le partenaire de cette campagne, en l'occurrence les laboratoires, au niveau de 5 structures sanitaires relevant de l'EPSP Mohamed-Boudiaf, affirme le président de l'association El Amel des diabétiques. Ainsi, a-t-il expliqué, la campagne débutera au niveau de la polyclinique d'Ammi-Moussa, avant de se poursuivre au centre de santé de la nouvelle ville Adda-Benada. A l'issue de cette campagne, les initiateurs de ce projet disposeront de données statistiques fiables grâce auxquelles un suivi des personnes à risques pourra être assuré. Pour sa part, le directeur de l'EPSP a mis l'accent sur l'importance du dépistage précoce pour une maladie comme le diabète qui peut être, a-t-il dit, fatale pour les personnes atteintes en cas de complication. Il a également rappelé que des équipes de médecins assurent des prises en charge à domicile, notamment pour les cas ayant développé la complication dite du «pied diabétique». A. Rahmane On n'en finit pas avec le calvaire des transports Récurrentes, les contestations à cause de l'insuffisance du transport scolaire dans de nombreuses communes sur les trente-huit que compte la wilaya de Relizane, reviennent chaque année. Il en est ainsi de celle de la semaine dernière à Tliouanet, dans la commune d'Aïn Rahma, où lycéens et collégiens se sont rapporchés de notre bureau. Cette réalité est due à la configuration géographique de la région dominée par une multitude de mechtas éparses, parfois enclavées, obligeant plus d'un enfant scolarisé à parcourir une longue distance pour rejoindre l'école. A cela s'ajoute le fait que la région a toujours accusé un retard en matière d'infrastructures scolaires. Des maigres moyens ont été mis par les APC pour le transport de la population scolaire et les budgets destinés aux conventions avec les transporteurs privés. Chose qui se traduit, souvent chez certains parents, par cette amertume qui contraint plus d'un, parmi leur progéniture, à quitter l'école surtout pour les filles. En ce sens, les nouvelles infrastructures en cours de réalisation comme les CEM au nombre de huit et les lycées là où ils n'existaient pas, tels Tliouanet, Ouled Ghilasse mettront fin, à coup sûr, à ces désagréments qui n'ont que trop duré. A. R. ENVENIMATION SCORPIONIQUE À AIN-SEFRA Décès d'une jeune femme à Tiout Une jeune femme de 29 ans, répondant aux initiales de K. M., a trouvé la mort des suites de complications graves causées par une envenimation scorpionique, alors qu'elle s'occupait du ménage dans le domicile parental, à Tiout (18 km à l'Est d'Aïn-Sefra). La victime, qui n'a pu résister à la forte dose du venin injecté par la dangerosité de l'animal venimeux, a rendu l'âme peu après son admission à l'hôpital d'Aïn-Sefra. Pendant la période de canicule (juin, juillet, août) de chaque année, l'on enregistre un nombre assez important de piqûres de scorpion entraînant dans certains cas la mort. Le scorpion à Aïn-Sefra et Tiout, de couleur jaune clair, est très dangereux, son venin se propage vite, ce qui provoque la mort subite chez le sujet, et surtout les enfants. II est dénommé le scorpion «Androctonus Australis Hector» de la famille des arachnides ; un animal articulé de quelques centimètres de long, son poids n'excédant pas les 22 grammes, portant une paire de pinces à l'avant, et un aiguillon venimeux derrière son abdomen. Le caractère spécifique de la région d'une part, et le climat chaud et sec d'autre part, favorisent la prolifération du scorpion. Un appel est lancé par la population de la commune de Tiout aux autorités locales, pour une éventuelle campagne de traitement, pour procéder à l'éradication des fiefs des scorpions et des foyers d'infestation, ainsi que les moustiques qui ravagent les foyers dès la tombée de la nuit. La prévention, elle, demeure toujours l'aspect primordial pour épargner des vies humaines. Mais le mystère sur ces piqûres des scorpions qui, chaque année, coûtent la vie à de nombreux citoyens demeure toujours posé. B. Henine FESTIVITES DU 5 JUILLET La marche des décennies Pour la ville de Aïn-Séfra, les festivités marquant le 52e anniversaire de l'indépendance et la fête de la jeunesse, ont été célébrées la veille du 5 juillet (soit le 4, juste après la prière de tarawih). Des associations du mouvement associatif ont organisé une marche à partir de l'hôpital, qui s'est acheminée vers la place Lotfi du centre-ville, en traversant le boulevard Bouarfa ; un défilé qui a failli dégénérer. Des centaines d'individus, avec un cortège de voitures, ont scandé le long du parcours «Aïn-Séfra-wilaya, Allah yarham chouhada», sous les feux d'artifice et le baroud, pour qu'enfin tout le monde se rassemble à la place, et avec folklore, la fiesta a duré jusqu'au petit matin. Certains ont même cru que l'Etat a annoncé les nouvelles promotions des daïras à la veille du 5 juillet. Un signe avant-coureur, au moment où les préparatifs constate-t-on, vont bon train pour que Aïn-Séfra retrouve son statut de wilaya spolié il y a 30 ans. C'était d'ailleurs la marche des décennies. Dans le sillage, la salle de cinéma M'zi a vibré au son du folklore présenté par la troupe locale nejmawa. Par ailleurs, au centre culturel, l'association culturelle Safi-Ketou a organisé une soirée culturelle avec le moudjahid et doyen des SMA Hamou Abdeljebbar, qui a donné une conférence sur le scoutisme à Aïn-Séfra, depuis les années 40 jusqu'après l'indépendance. B. H. Sidi Bel Abbès Les résultats du bac en légère régression Alors que les résultats du BEM session juin 2014 sont nettement meilleurs que l'année dernière, 62,11 contre 45,09%, ceux des épreuves du baccalauréat session juin 2014 ont enregistré une légère baisse avec 42% contre 44,73% en 2013. C'est le lycée Inal de Sidi-Bel-Abbès qui se positionne en tête en matière de mérite avec un taux de réussite de 66,24%, talonné par le lycée Darabid du chef-lieu toujours avec 59,52%, suivi du lycée Wiam de la localité de Telagh avec 59,18%. Il y a lieu d'honorer les 4 premiers lauréats, s'agissant en l'occurrence de Bouarfa Imène, élève du lycée Megherbi Driss de la localité de Sidi-Ali Benyoub qui a obtenu une moyenne de 17,38, suivie de Hakem Imène, du lycée Inal de Sidi-Bel-Abbès avec 17,27, puis Rezoug Yasmina du lycée Hocini-Houssine de Sidi-Bel-Abbès avec 17,17 et enfin Yousfi Hachemi du lycée Darabid de chef-lieu avec 17,02. Enfin, à rappeler que c'est le lycée Mehamdi-Kaddour de la localité de Merine qui se positionne en dernier dans le classement de la réussite, avec un petit pourcentage de 20,27%. Une entreprise privée d'Alger entame des recherches pour encaisser 29,6 milliards de dettes d'un commerçant décédé Des dettes d'un montant de 29,6 milliards de centimes qu'une entreprise privée, domiciliée à Alger, dit devoir recouvrer auprès d'un commerçant de Sidi-Bel-Abbès, malheureusement décédé dernièrement. C'est la croix et la bannière pour l'entreprise pour encaisser son dû puisqu'aucune trace de biens immobiliers appartenant au commerçant décédé n'aurait été retrouvée au niveau du service de l'enregistrement de la Conservation foncière. Selon nos sources, le défunt devait 29,6 milliards de centimes à l'entreprise qui, à ce jour, n'est pas arrivée à recouvrer son bien. L'entreprise qui a mandaté un huissier de justice pour retrouver d'éventuelles traces de biens du défunt, se serait rapprochée du service de l'enregistrement des services compétents qui lui aurait affirmé qu'aucun enregistrement de biens immobiliers du défunt n'a été fait depuis 2004 à ce jour. L'huissier mandaté se serait tourné vers des notaires et aurait découvert que des actes de biens immobiliers du nom du défunt ont bien été établis ainsi que des reconnaissances de dettes. Désormais, l'affaire est devant le procureur de la République de Sidi-Bel-Abbès, qui, lui seul, pourra faire la lumière sur ces contradictions.