La campagne des envenimations scorpioniques vient d'être inaugurée à la faveur des conditions climatiques qui favorisent, ces derniers jours, la sortie des dards des scorpions. A peine une nette amélioration du temps et avant même l'arrivée des grandes chaleurs, l'on apprend que deux personnes de la commune de Tiout (18 km à l'est d'Aïn-Séfra), ont été victimes la semaine dernière de morsures de scorpions. Elles ont été évacuées in extremis vers les UMC de l'EPH/Aïn-Séfra, où des soins leur ont été prodigués durant les 24 heures de garde en observation. Fort heureusement, ces animaux sont encore en hibernation, car pendant la période de canicule (juin, juillet, août) de chaque année l'on enregistre un nombre assez important de piqûres de scorpion entraînant, dans certains cas, la mort. Le scorpion à Aïn-Séfra et Tiout, de couleur jaune clair, est très dangereux, son venin se propage vite, ce qui provoque la mort subite chez le sujet, et surtout les enfants. II est dénommé «le scorpion Androctonus Australis Hector», de la famille des arachnides ; un animal articulé de quelques centimètres de long, son poids n'excédant pas les 22 grammes, portant une paire de pinces à l'avant, et un aiguillon venimeux derrière son abdomen. Le caractère spécifique de la région d'une part, et le climat chaud et sec d'autre part, favorisent la prolifération du scorpion. Un appel est lancé par la population aux autorités locales, pour une éventuelle campagne de traitement d'ores et déjà, pour procéder à l'éradication des fiefs des scorpions et des foyers d'infestation. La prévention, elle, demeure toujours l'aspect primordial pour épargner des vies humaines. Mais le mystère sur ces piqûres, qui chaque année coûtent la vie à de nombreux citoyens, demeure toujours posé. B. Henine MOSTAGANEM Des habitants excédés par les coupures d'électricité depuis 15 ans Des pannes récurrentes ou coupures d'électricité perturbent le quotidien des habitants de la cité Ben Medjahri depuis bientôt une quinzaine d'années et plus encore. «C'est inacceptable et inadmissible», se lamentent les citoyens de la cité, excédés par cette situation. Le problème, c'est que ces fameuses pannes ou coupures d'électricité ne datent pas d'aujourd'hui, cela fait plus d'une quinzaine d'années que cette situation perdure, depuis lors, le quotidien de cette cité forte de 400 foyers à la périphérie de Mostaganem est marqué par des coupures de courant électrique. Le plus curieux dans cette affaire, c'est que la nouvelle gare routière située à quelques mètres de cette cité et des cités avoisinantes, rue et boulevards ne sont pas touchés par des coupures électriques. Qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il fasse même beau temps, été comme hiver, cette agglomération est souvent plongée dans le noir, nous dira le représentant du comité de quartier qui a pourtant tapé du poing sur la table pour que la Société de distribution de l'électricité et du gaz Ouest (SDO) règle définitivement ce problème mais en retour, dira-t-il «nous avons eu droit à tout type de sornettes». Trop, c'en est trop, dira aussi un groupe de jeunes qui a été privé du match de foot à la télévision Algérie-Slovénie, mercredi dernier, le courant n'ayant été rétabli que le lendemain. L'imam de la mosquée nous révéla, aussi surprenant que cela puisse paraître, des pannes d'électricité se répétant souvent avant la prière du vendredi et même les appels à la prière du muezzin ne se font pas souvent par micro. Les épiciers de cette cité affirment aussi que des denrées alimentaires périssables ont été avariées faute de courant et surtout en été. Selon les informations que nous avons recueillies auprès de la direction de la SDO, ces pannes de courant sont dues souvent à une pollution marine qui arrive par le vent, causée par les fumées dégagées par les torches de la zone industrielle d'Arzew, aggravée par les conditions atmosphériques (taux d'humidité et brouillard très dense). C'est ce qui est expliqué par le directeur de la SDO qui en appelle à la patience des citoyens et les assure même que l'installation d'un câble électrique souterrain est envisagé pour régler définitivement ce problème. A. B. Relizane La cité des 58 logements Duplex, un quartier mal loti Située au chef-lieu de la commune de Relizane, la cité des 58 logements Duplex, sise à la nouvelle-ville Adda-Benada (ex-Bermadia), comme chaque saison estivale, est confrontée à la pollution, ce qui pose un vrai problème et un calvaire quotidien pour les résidents. A vrai dire, l'absence d'un endroit réservé pour les ordures se fait de plus en plus ressentir. Des ordures cumulées pendant la chaleur de la journée, puis de la nuit, qui dégagent des odeurs nauséabondes et qui favorisent la prolifération des moustiques. De nombreuses personnes, d'ailleurs, ont été transférées à l'Etablissement hospitalier public Mohamed-Boudiaf, des suites de piqûres de ces insectes. Des insectes sources de cauchemar pour les habitants de cette cité, mais également pour les résidents de la cité d'en face, celle des 262 logements. A moult reprises, des bagarres éclatent entre les résidents de ces quartiers, notamment à cause de l'incivisme concernant le dépôt des ordures ménagères. De ce fait, c'est l'environnement qui en pâtit. Comme si cela ne suffisait pas, cet incivisme vient se greffer à l'état impraticable des routes, des trottoirs et de l'absence de l'éclairage public toujours non aménagé depuis la création de cette cité. Les autorités communales sont vivement interpellées par les résidents qui avouent être à bout de nerfs. A. Rahmane Aïn-témouchent Un seul bureau de poste pour plus de 40 000 habitants à Hammam-Bou-Hadjar Aussi burlesque que cela puisse paraître, la cité des thermes Hammam Bou-Hadjar qui compte une population de plus de 43 000 habitants, souffre terriblement du manque de structures postales au point où les usagers d'Algérie-Poste trouvent toutes les peines du monde pour accomplir leurs prestations quotidiennes au niveau du seul et unique bureau de poste dont dispose la ville des thermes. Pourtant, un deuxième bureau de poste était programmé depuis plus de dix ans dans la ville mais le projet est reporté aux calendes grecques. D'autres villes de la wilaya où les populations sont moins denses que Hammam Bou-Hadjar ont plus de deux bureaux à l'instar de Béni-Saf qui compte 5 bureaux ou du chef-lieu de wilaya qui compte 6 bureaux ainsi qu'El-Amria et El Maleh qui ont deux chacune. Chaque jour que Dieu fait, les nombreux usagers de la ville et mêmes les dizaines ou centaines de ceux qui fréquentent la ville à l'instar des touristes et curistes ou les citoyens des localités avoisinantes, en se rendant au bureau de poste se voient obligés de perdre du temps dans l'attente en vue d'effectuer des retraits ou pour un seul nouvel avoir en raison des chaînes interminables, notamment lors des virements des retraites, des salaires du personnel de l'éducation ou des agents de la commune. Malgré la bonne volonté des agents de ce bureau de poste de satisfaire la grande affluence quotidienne, vu le manque d'effectifs (4 agents et 3 facteurs) pour une population dépassant les 45 000 habitants, cela relève du miracle de satisfaire tous les clients. La charge qui pèse sur ces agents est immense, selon une source de la direction d'Algérie-Poste, le bureau de poste de Hammam Bou-Hadjar effectue plus de 1 000 saisies de chèques par jour, un chiffre énorme vu le manque de personnel et aussi en raison de la pression des usagers sur ce bureau. Ce dernier est le deuxième en matière de saisie du nombre de chèques après celui du chef-lieu de wilaya. Plusieurs fois, il nous est arrivé de remarquer que le receveur de la poste donne un coup de main à ses agents lors d'une grande affluence. Devant cet état de fait, de nombreuses associations implantées dans la cité des thermes ont adressé des correspondances au chef de l'exécutif et à la tutelle pour résoudre cette situation mais aucune solution n'a été trouvée. Pire, selon certains agents dudit bureau, la direction n'a pas jugé utile de remplacer un agent qui a été muté depuis plusieurs mois pour pallier ce départ, même cas pour un facteur qui est parti à l'étranger et qui n'a pas été remplacé par la direction. Un cri de détresse a été donné par bon nombre de citoyens de la ville pour résoudre ce problème d'effectif ou du deuxième bureau qui reste encore en projet pour alléger la pression qui pèse sur l'unique bureau existant dans cette ville, réputée par sa vocation touristique et qui accueille chaque jour des dizaines de touristes qui ne veulent, en aucun cas, être pénalisés par le problème de prestations postales. S. B. Sidi-Bel-Abbès 2 morts et 1 blessé grave dans un accident de la circulation Tôt dans la matinée d'hier, un drame de la circulation a eu pour théâtre la localité de Belouladi lorsque deux véhicules légers roulant en sens inverse, se sont violemment heurtés sur la RN n°12, causant la mort sur le coup de deux hommes âgés de 39 et 32 ans alors qu'un autre passager, âgé de 19 ans, s'en est sorti avec des blessures graves. Ce dernier a été évacué par la Protection civile vers les UMC du C.H.U de Sidi Bel-Abbès.