La cit� des Oranges a c�l�br� l'�v�nement durant les journ�es des 27 et 28 janvier. A travers les stands des producteurs visit�s par le wali de Mascara, une seule dol�ance revenait : "Le barrage et de l'eau rien que de l'eau." Parmi la foule, un citoyen lancera : " L'orange est plus ch�re que la banane." Durant la campagne 2003-2004, la production globale du p�rim�tre agrumicole d'El-Habra a �t� de 46 465 q pour une douzaine de vari�t�s d'agrumes environ. Les rendements des vergers ont chut� de 200 � 80 q � l'hectare. Durant ces deux derni�res d�cennies, la s�cheresse a influ� n�gativement sur le p�rim�tre irrigu� avec un d�ficit en eau d'irrigation. Et pour cause, le barrage de Fergoug est envas� � pratiquement 95 %, et toute concr�tisation de programme de relance �conomique passe obligatoirement par sa r�habilitation. Des mesures ont �t� annonc�es et c�t� ANB (Agence nationale des barrages), l'on nous annonce que le curage de Oued Habra a d�j� commenc� depuis quelques jours. Sur le plan �conomique, la r�gion jadis prosp�re et renomm�e pour ces agrumes sur le plan international a connu des mutations. C'est ainsi qu'apr�s la s�cheresse prolong�e la ville de Mohammadia a vu beaucoup de citoyens abandonner la terre, notamment les jeunes et se tourner vers un march� devenu florissant, celui de l'�lectrom�nager. Mohammadia est devenu un p�le r�gional de cette activit� prosp�re avec une multiplication d'activit�s dans ce secteur et les pr�te-noms y sont l�gion comme en t�moigne le nombre de commerces existant dans ce que l'an appelle commun�ment "la rue de Marseille". M. Meddeber