L'OPGI de Tipasa vient de révéler récemment que le lot des 648 logements en construction à Sidi M'hamed-Lemghit, sur les hauteurs de Cherchell, est en voie de finalisation et que 100 autres logements sociaux de ce même site vont être transférés vers un autre terrain, sis à la DAS Habbouche, à Cherchell. Ce type de délocalisation a été aussi observé pour une partie des 50 logements dédiés à la commune de Sidi Semiane, dont 24 logements vont être délocalisés vers l'agglomération d'El Hamidia, à Cherchell, du fait de l'inexistence d'assiette foncière. L'autre problème qui subsiste concerne les 800 logements sociaux sis à Koléa, où c'est le problème du VRD, qui est en voie de négociation avec une entreprise de réalisation étrangère. Pour les 600 logements locatifs publics aidés sis à Bou Ismaïl, c'est le problème dû aux réserves qui doit être levé. L'ensemble de ces informations ont été révélées lors du forum organisé par Radio Tipasa, où il a été indiqué que 13 660 logements sont en voie de réalisation à travers la formule de gré à gré au profit des constructeurs. A ce jour, un quota de 9 000 logements vient d'être réceptionné. Lors de ce forum de Radio Tipasa, un auditeur a soulevé le problème des 600 logements sociaux de Hadjout, où subsistent les fameuses levées de réserves à l'instar des 700 logements de Bou-Haroun, confiés dans le cadre du gré à gré et pour lesquels, 500 logements souffrent encore du problème de la levée des réserves et dont 200 sont en cours de réalisation S'agissant du problème des assiettes foncières, il a été évoqué le cas des 450 logements sociaux de Hai el Khechni, où le foncier pose aussi problème, notamment à la suite du refus qui serait opposé par les services de l'agriculture, propriétaires des terrains visés, selon l'information donnée par l'OPGI et l'agence foncière. Pour ce type d'obstacle lié à l'absence du foncier, il a été révélé par ailleurs, que 480 logements n'ont pas encore été lancés. Toujours à propos du refus des services de l'agriculture de répondre favorablement à la requête pour disposer du foncier agricole, on nous a indiqué que 200 logements à Bou Ismaïl, 340 logements sis à Larhat ainsi que 200 logements à Tazrout restent suspendus à ce préalable. Les responsables de l'OPGI, interpellés par des auditeurs à propos de la cession des logements, ont révélé qu'en date du 15 décembre 2015, une journée portes ouvertes a été dédiée à la cession des biens de l'Etat, en faisant état du bilan des dossiers reçus par le biais de la daïra, au nombre de 970, et 296 dossiers remis directement par les citoyens. Le résultat du traitement de ces dossiers a permis la finalisation de 242 dossiers et 11 dossiers ont été rejetés, car non conformes. Plusieurs modalités et avantages d'abattements de 10% à 5% ont été évoqués, à ce titre, l'OPGI demande aux citoyens de se rapprocher de l'administration pour le règlement de ces dossiers. Houari Larbi CHERCHELL Des habitants du village «Cochard» perturbent la RN 11 La grogne et le tumulte ont commencé depuis la journée de samedi au niveau de l'agglomération rurale dite «Cochard» quand plusieurs centaines de jeunes, dont l'âge varie entre 18 à 35 ans, ont bloqué dans la matinée d'hier à partir de 9h30 la RN 11, qui jouxte la voie express allant vers Tipasa. Des pneus enflammés ont été placés au milieu de la voie, sur une longueur de 200 mètres renforcés par des tronc d'arbres. L'agglomération dite «Cochard», un village de 3 500 habitants, sis à l'extrême Est de la commune de Cherchell, est située à 6 kilomètres du centre-ville. A l'origine de la contestation, l'état délabré de l'actuel tronçon menant au nord de cette agglomération, qui est en fait une piste rurale, héritage d'une entreprise de construction de bâtiments. Les arguments avancés par les contestataires évoquent le mauvais état de l'actuelle piste, notamment en cette période pluvieuse, et particulièrement les problèmes induits par les profondes ornières et flaques d'eau qui forcent les bambins âgés de 5 à 10 ans, à patauger dans cette route boueuse, mais surtout d'être mouillés par la pluie en se rendant à l'école. Les troubles connus par cette région Est de la commune de Cherchell, quoique ayant dégénéré pour une cause présentée comme légitime, n'avaient pas lieu de bloquer la RN 11, et empêcher l'accès vers Cherchell à des milliers d'automobilistes en évoquant un mécontentement citoyen généralisé provoqué, non pas par l'insécurité routière, mais par un confort de la route nationale N°11. L'intervention hier soir, des autorités locales face aux contestataires de la route coupée, a permis de trouver une solution grâce aux négociations menées avec ce groupe d'habitants.