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Enquête-Témoignages
Le cauchemar des bouchons
Publié dans Le Soir d'Algérie le 06 - 02 - 2016

Trafic dense, bouchons inextricables, embouteillages interminables, se déplacer à Alger est devenu un enfer ! Un vrai traumatisme pour les conducteurs et leurs passagers. Passer plusieurs heures coincés dans la circulation est loin d'être une sinécure. Se rendre au boulot, faire des courses, déposer les enfants à l'école... Le moindre petit trajet prend des allures d'expédition. Le chassé-croisé des autos dessine des rubans interminables sur l'asphalte bitumé de nos routes, du nord au sud et d'est en ouest de la capitale.
La coupe est pleine. Le stress a atteint son paroxysme. Les gens n'ont plus qu'un seul mot à la bouche. Embouteillage. Pour échapper à ce désastre des temps modernes, certains ont trouvé la parade : troquer leur auto contre une moto. D'autres ont négocié ferme avec leur patron l'autorisation d'arriver aux aurores au bureau pour repartir plus tôt, avant le grand rush des heures de pointe. Mais pour bon nombre d'entre nous, l'obligation de sortir très tôt de nos pénates fait partie de notre vie, cinq jours sur sept. Perdre entre trois à quatre heures chaque jour à cause de la circulation infernale, voilà de quoi rêver de vivre sur une île déserte sans route, sans voiture et sans circulation.
Sabrina, 45 ans
«J'habite aux Bananiers. Je travaille à Baba Hassen. Quant à mes deux enfants, ils sont scolarisés dans une école privée à Dély Ibrahim. Ma vie, je la passe dans les bouchons. Réveillés à 5h45, mes enfants poursuivent leur nuit de sommeil sur le siège arrière de la voiture. Je suis obligée de les embarquer aux aurores afin d'arriver à l'heure au boulot. Ça me fend le cœur de leur faire subir ces désagréments, mais je n'ai pas le choix.
Le soir, c'est le véritable parcours du combattant qui nous attend à cause des bouchons. L'habitacle de ma voiture est devenu une sorte de résidence secondaire. Je donne le goûter aux petits, leur fait réciter leurs leçons et, parfois même, leur mets leurs pyjamas avant d'arriver à la maison, histoire de grappiller un peu de temps.
Je suis tellement éreintée par ce train de vie que j'attends fiévreusement le week-end. Ne pas toucher au volant durant deux jours, voilà à quoi je rêve durant toute la semaine.»
Mahdi, 32 ans
D'aucuns l'auront remarqué. De plus en plus de scooters et de motos sillonnent les rues de la capitale. Mahdi en a eu marre de perdre son temps dans la circulation. Il a donc opté pour un deux-roues. Et depuis, il respire enfin : «Fini les bouchons. Avant je mettais une heure trente pour arriver sur mon lieu de travail le matin et autant pour rejoindre mon domicile le soir. J'ai rangé mon véhicule au garage et acheté un scooter. Quel soulagement !
En une vingtaine de minutes à peine, je débarque au bureau. Et en plus, pas de souci de stationnement. Je dois avouer que je ressens moins de pression à présent. Seul bémol : le manque de civisme des automobilistes qui ne sont pas très sympas avec les motocyclistes. Ils nous font volontiers des queues de poisson et nous serrent de près, juste pour nous déstabiliser.»
Tahar, 45 ans
D'autres regrettent le manque criant de transports en commun, raison qui les oblige à prendre leur véhicule. «J'habite à Aïn Benian et travaille à Alger-Centre», nous révèle Tahar, 45 ans. «Si la capitale était dotée d'une ligne de métro ou de tramway dans la direction ouest, j'aurais sans hésitation laissé ma voiture au parking pour éviter le calvaire quotidien du trafic routier. Sur ce plan, de nombreux pays ont une bonne longueur d'avance sur nous, à l'exemple de la France, l'Allemagne... Là-bas, il est rare que les gens prennent leur voiture pour aller bosser. Chez nous, nous n'avons pas le choix. Certaines familles possèdent même deux voitures. Une pour les parents, l'autre pour les enfants. Seul moyen de locomotion, hélas, d'où les encombrements qui n'en finissent jamais.» L'époque où les embouteillages étaient limités aux heures de pointe semble révolue.
Celle où on se permettait de faire un détour pour déposer une collègue, un voisin ou un ami aussi. Nos autoroutes et nos artères sont asphyxiées par un interminable flot de véhicules dont les occupants fulminent de nervosité et d'impatience. La guerre des nerfs fait rage ! A quand les déplacements par la voie des airs ?


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