Pour la mise en conformité de ses statuts, et en application des articles 17 et 18 des statuts du CSA/MC Alger, les membres de l'assemblée générale du CSA/MCA étaient invités, lundi dernier, au siège de l'association à Chéraga, à une assemblée générale ordinaire. Faute de quorum, l'assemblée n'a pas eu lieu. Le président légitime du CSA MCA, M. Abdelghani Mebarek, a tenu à informer les membres présents de l'assemblée que l'AGO est reportée pour le 16 février prochain. Profitant de la présence de quelques membres de l'AG, Abdelghani Mebarek a saisi l'occasion pour dire certaines vérités à propos du fonctionnement du club. Dans un discours structuré, avec beaucoup de diplomatie, le président de CSA/MCA est revenu sur les pratiques frauduleuses de Kasbadji et Belkhiri, incriminés d'avoir usé de faux et usage de faux dans la demande faite au président de la FAF afin de gracier Omar Ghrib, radié à vie du mouvement sportif national au lendemain de l'incident protocolaire ayant suivi la finale de 2013. «Je suis venu au Mouloudia pour la faire profiter de mon expérience dans la gestion administrative. Avec mes collaborateurs, nous n'avons fait aucune passation de consigne avec les responsables qui avaient en charge le club. L'histoire du CSA se résume à deux cartables où sont rangés quelques dossiers. Aucune traçabilité des activités sportives et des dépenses financières. Malgré ça, nous avons relevé le défi. Depuis janvier 2015, le CSA/MCA a une base de données», dira le président du CSA qui tiendra, par ailleurs, à préciser que sa mission prendra fin en juin prochain, soit à l'expiration du mandat olympique. Durant son intervention, Abdelghani Mebarak a confirmé le malaise entre son association et la société par actions SSPA/MCA. «On avait réussi à rétablir le contact avec nos partenaires du MCA, mais un coup de froid s'est installé récemment. On a saisi nos interlocuteurs de la SSPA/MCA et nous appelons à la sagesse car nous sommes dans nos droits. Il n'est pas du tout normal d'exclure un actionnaire légitime des réunions de la société sportive», conclut-il.