La Fédération algérienne de cyclisme lance la sixième édition du GTAC, course qui a pour principal objectif de faire découvrir les facettes du tourisme algérien sans que le sport, petite-reine en l'occurrence, soit négligé. C'est l'aisance même d'une manifestation à caractère sportif où l'organisateur, la FAC dans ce cas, a pour obligation de promouvoir et de développer la discipline qu'il dirige. Ce qui ne semble point le souci de la fédération, dirigée depuis 2012 par M. Rachid Fezouine. La saison dernière, lors de la 5e édition du GTAC, annonçait déjà l'effritement de la représentation nationale à cet évènement pour lequel les ressources de l'Etat sont sollicitées. Un Etat qui fait du développement du sport son leitmotiv à travers l'implication des acteurs nationaux, clubs et sélections. Or, cette année, le GTAC partira sans le moindre club algérien, hormis ceux formés exceptionnellement à l'occasion du tour par deux des sponsors de la caravane. En 2015, outre Cevital et Ooredoo, la meute des coureurs-cyclistes englobait les éléments du GSP dont la suprématie à l'échelle nationale n'est pas à dédaigner. L'explication (non-officielle) fournie par les organisateurs est que la participation au GTAC passe par le paiement de tous les frais, la FAC ne prenant en charge que ceux engagés par la présence de la sélection dont la composante émane essentiellement des clubs du GSP et de l'ASSN. Deux associations qui dépendent d'institutions publiques qui ne crient pas famine. Quelle serait alors l'origine de cette désaffection de nos clubs, sinon ce déni de la FAC fait aux clubs, sinon une «faille» au sein du MSN profitable à de groupuscules particulièrement mus par le gain, le gain facile en particulier ? A qui profite le tour ?