Dominique Bijotat va-t-il quitter réellement son poste d'entraîneur de la JS Kabylie ? Le technicien français a annoncé sa démission à l'issue de la cuisante défaite concédée à Béchar (3-0), samedi, devant la JS Saoura comptant pour la 22e journée du championnat de la Ligue 1 Mobilis, mais le président Hannachi, qui avait été informé par téléphone par Zafour et Benabderahmane, leur a répliqué qu'il n'est pas question de le (Bijotat) laisser partir, notamment à l'approche du grand Clasico face au MC Alger programmé samedi 19 mars au stade de Tizi-Ouzou. Dans la journée d'hier, les milliers de supporters des Canaris étaient suspendus aux dernières nouvelles sur le départ ou le maintien du Français à la barre technique. Même si ce dernier était catégorique, le boss kabyle, qui devait rencontrer son entraîneur dans l'après-midi, devait le convaincre de rester jusqu'au Clasico. «Ce n'est pas le moment de chercher un coach pour diriger l'équipe qui s'apprête à accueillir le MCA dans un Clasico décisif», a déclaré Hannachi qui précise que Bijotat «a toute ma confiance, car ce n'est pas le moment pour qu'il parte». On reparle de Mouassa, mais... Juste après l'annonce de la démission de Bijotat, les fans de la JSK ont évoqué le nom de Kamel Mouassa comme successeur du Français. Toutefois, ils se sont vite rendus à l'évidence que Mouassa ne pourra pas être désigné officiellement entraîneur des Vert et Jaune. L'ancien coach de l'USMB a en effet consommé ses deux licences «réglementaires» cette saison en prenant en main l'ASM Oran et le MC El-Eulma. Pour rappel, la Ligue de football professionnel (LFP) a limité à deux par saison le nombre de licences pour les entraîneurs ; une mesure contestée par les techniciens. Occupant la peu- reluisante 12e place au classement général avec 26 points, soit à trois longueurs de la zone de turbulence, la JS Kabylie, le club le plus titré du pays, est plus que jamais menacé par les affres de la relégation.