Lors d'un débat public qui s'était déroulé au niveau de la radio de Tipasa, le maire de la ville de Sidi-Ghilès a été interpellé sur le devenir du projet de jardin littoral prévu être édifié sur la côte maritime Est de la ville de Sidi-Ghilès, le long de la route nationale n°11, au nord-ouest de Tipasa. Rappelons que le projet d'aménagement de ce jardin littoral, d'une superficie de 8 hectares, sur le site de l'ancienne décharge publique dénommée «Décharge Cabrera», jouxtant ce même littoral maritime, occupe une importante superficie, qui fut dans le passé une belle étendue sablonneuse, sur laquelle le ressac des vagues faisait entendre son clapotis méditerranéen. L'état des lieux actuel de cet espace environnemental intrigue, en effet, sachant que plusieurs citoyens s'inquiètent quant au statu quo et le retard pris dans la réalisation de ce jardin littoral prévu à Sidi Ghilès, en s'interrogeant «on constate que depuis son adoption et son inauguration par les autorités de l'environnement en 2012, ce projet de jardin littoral de Sidi-Ghilès reste à ce jour, un immense espace en jachère, clôturé par des tôles», se désolent nos interlocuteurs en voyant ce lieu inutilisé, à l'abandon et propice au risque d'être squatté par d'indus occupants. Certaines sources au fait de ce dossier font remarquer par ailleurs, que «ce projet qui date de 2012 a été destiné à être complété par l'aménagement d'un parc citadin de 23 hectares sis à Tipasa, en milieu urbain, et devant être dédié à la construction d'un haut lieu de détente pour les familles, les estivants, notamment les écoliers et les collégiens afin d'édifier un ensemble destiné à valoriser l'image urbaine de la ville en matière d'espaces verts» .Ces mêmes sources ajoutent en substance, que «ce projet de parc citadin de Tipasa, appelé Parc Dounia, a été édifié dans le cadre du respect de l'environnement et du confort des familles, dont le coût avoisine 20 milliards et s'étend sur 21 hectares et dont l'avancement des travaux est en voie de finalisation et de réception». Cependant, s'agissant du jardin littoral de Sidi-Ghilès, le maire de cette ville, M. Djilali Taghirint, s'est montré très sensible à la situation de ce projet et nous affirme à ce propos «nous avons présenté une proposition d'aménagement de ce jardin littoral à la Direction de l'environnement qui affirme quant à elle, que des réserves sur la nature du sol ont été émises par une commission technique chargée d'étudier et de valider nos propositions». Cette réaction à un haut niveau est intrigante, voire inexplicable pour les riverains de la région, nos sources soutiennent haut et fort que «ce fut lors d'une visite ministérielle effectuée en 2012 que le site a été visité officiellement dans le cadre d'une opération de reboisement par plusieurs citoyens et écoliers et c'est à ce titre que ce furent les membres de la délégation ministérielle et de Wilaya qui procédèrent au lancement de l'opération de reboisement de ce futur jardin littoral».