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Réforme de la justice
18% de désaccords familiaux réglés grâce à la médiation
Publié dans Le Soir d'Algérie le 14 - 03 - 2016

La médiation judiciaire est à l'origine du règlement de 18% des désaccords et autres mésententes familiaux. C'est qu'a indiqué hier M. Ali Boukhelkhal, président de l'Association nationale des médiateurs judiciaires algériens, à l'occasion de son passage au forum d'El Moudjahid.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Lors de cette rencontre, le président de ladite association a mis en exergue l'importance de la structure qu'il préside, en précisant que l'Association nationale des médiateurs judiciaires algériens veut redynamiser le projet en initiant des programmes de formation à l'attention de toutes personnes répondant aux critères de médiateur. Entrée en vigueur le 25 avril 2009 en Algérie, la médiation judiciaire, selon maître Ali Boukhelkhal, président de ladite association, est «un moyen approprié pour le règlement des conflits à l'amiable». Selon lui, «il est très important que notre système judiciaire accorde de l'intérêt à la médiation judiciaire à travers notamment la formation des formateurs». La formation en question est axée sur plusieurs volets, à savoir «l'explication des bases techniques de la médiation, l'approfondissement aux techniques de médiation, la formation des formateurs aux techniques de médiation, la formation de l'ingénierie pédagogique pour formateurs à la médiation et la formation de base des techniques de médiation dans les bureaux locaux».
Selon notre interlocuteur, «la médiation est un processus d'accompagnement des parties en litige qui se distingue par le règlement à l'amiable du conflit en rétablissant la qualité des relations entre les deux parties».
Et d'ajouter : «Conçue pour sa rapidité dans la recherche des solutions et son économie de temps et d'argent, la médiation constitue ainsi une solution qui garantit les intérêts mutuels des parties.»
En effet, ce mode alternatif de résolution des conflits «est réservé à toutes sortes de litiges, à l'exception du contentieux relatif aux affaires familiales, aux affaires prud'hommales et à celles susceptibles de porter atteinte à l'ordre public».
D'après la même source, «il y a là, nécessairement, une mise au point à apporter et particulièrement quand nous parlons de ces moyens alternatifs de règlement des litiges et des conflits». Il considère à ce titre que «la conciliation est la panacée du juge», et de souligner que le travail du médiateur se base essentiellement sur l'intérêt des uns et des autres et non pas sur la loi. «Sa tâche est de renouer et faciliter le dialogue entre les deux parties», a-t-il expliqué.
En somme, «la médiation pénale constitue une mesure alternative aux poursuites pénales». «La médiation est, par nature, consensuelle : elle ne peut se dérouler qu'avec l'accord des parties», a-t-on expliqué.
Le grand avantage de la médiation est en effet de permettre aussi de (re)nouer un lien entre des parties en conflit et de préserver l'avenir si elles sont amenées à continuer à entretenir des relations, qu'elles soient de nature commerciale, familiale ou de voisinage. Pour rappel, le ministère de la Justice prévoit la mise en place de mécanismes permettant la médiation juridique, dans le cas des affaires liées aux délits et infractions mineurs, ne portant pas atteinte à l'ordre public. Selon les juristes, il existe près de 140 sortes de délits qui peuvent être traités en dehors des tribunaux, en les confiant à un médiateur légal. La médiation judiciaire dans le pénal sera appliquée dès l'entrée en vigueur de la prochaine Constitution, avait annoncé le ministre de la Justice devant le Sénat, précisant qu'un projet de loi dans ce sens a été élaboré.


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