L'objectif du FCE, à travers cette rencontre, est d'ériger une passerelle entre la diaspora d'outre-mer et l'Algérie et encourager l'investissement. Lors de son intervention, M. Kaci Aït Yala, devant les participants au forum FCE-CACI, sur les différents aspects d'un partenariat algéro-français, qui s'est tenu sur les hauteurs de Lalla Setti «le marché du luxe en France est estimé à plus de 420 milliards d'euros : un chiffre d'affaires annuel et Tlemcen pourrait être un pôle intéressant, pour un tel investissement et un accord a été déjà conclu pour la réalisation d'une usine de parfum», la diaspora algérienne en France aura un rôle à jouer à l'avenir d'autant plus que la France est représentée par plus de 500 entreprises, qui sont déjà opérationnelles en Algérie. L'objectif du FCE, à travers cette rencontre, est d'ériger une passerelle entre la diaspora d'outre-mer et l'Algérie et encourager l' investissement, selon le vice-président du FCE, M. Metidji Hadj Mansour. Dans son message aux participants, le président du FCE, M. Ali Haddad (absent lors des travaux du forum), a rappelé «que l'Algérie a engagé de profondes réformes pour améliorer et assainir le climat des affaires en assouplissant les procédures, afin de favoriser la compétitivité des entreprises» faut-il, encore les matérialiser sur le terrain, car on sait que des promesses de ce genre ont été faites par le passé par de nombreux responsables, mais sont restées de vœux pieux. La CACI (Chambre du commerce et d'industrie d'Alger) a retenu 33 projets dans les secteurs de l'industrie, de l'agriculture, des nouvelles technologies, de la santé, et du commerce, mais tout le monde sait qu'une relance économique passe par la relance du bâtiment et l'autosuffisance alimentaire, ces deux secteurs ne cessent d'être confrontés à des aléas et d'autres problèmes connus de tous et c'est justement l'analyse faite par un expert international, rencontré en marge du forum, qui nous dira que «l'avenir de l'Algérie reste tributaire de deux secteurs prioritaires : le bâtiment et l'agriculture. Cependant une question mérite d'être posée : le marché de luxe est-il une priorité pour la capitale des Zianides ? on aurait pu penser à la relance de ces deux grands complexes industriels la Soitex et l'ENTC mais, visiblement, cela reste une affaire de professionnels. Pour sa part, M. Gérard Ménard, consul général de France à Oran, a déclaré que l'économie fait aussi partie de la diplomatie et que la relance du partenariat entre les deux pays doit atteindre un niveau d'excellence.