Il est écrit quelque part que le MCA est un club voué à vivre dans l'instabilité et l'absence de sérénité. Une fois de plus, le Doyen est au centre d'une guerre intestine entre le directeur de la SSPA/MCA, Achour Betrouni, et ses employeurs de la Sonatrach. L'actuel président du MCA s'est engagé, en effet, dans un bras de fer avec la société-mère laquelle use de tous les moyens pour forcer Betrouni à réintégrer Omar Ghrib au sein de la composante dirigeante de la SSPA, avec le statut de salarié. Une parade orchestrée par ceux-là mêmes qui avaient assuré la réhabilitation de l'ex-coordinateur de l'équipe mouloudéenne. Ce qui constituait déjà une entorse à l'article 44 du décret exécutif n° 15-74 du 16 février 2015 fixant les dispositions et le statut-type applicables au club sportif amateur qui stipulait qu'«outre les conditions prévues par les lois et règlements en vigueur, pour être éligible au sein des organes de direction du club amateur; n'avoir pas fait l'objet d'une condamnation infamante ou sanction disciplinaire grave dans le domaine sportif ; être âgé de 18 ans, au moins ; avoir un niveau d'enseignement conformément à la réglementation en vigueur. Justifier : soit de l'exercice d'une pratique de la ou des disciplines concernées en tant que sportif et/ou personnel d'encadrement, au moins, pour une durée de deux ans, soit d'une expérience professionnelle dans le domaine sportif associatif, économique et/ou administratif». Ce qui met l'ex-coordinateur de l'équipe en totale infraction avec la loi. Le seul moyen de le «réinjecter» à nouveau dans le football est plus précisément au sein du MCA est de... l'embaucher à titre de salarié. Au niveau de Djenane El-Malik, le cabinet du P-dg de la Sonatrach, M. Amine Mazouzi, semble gérer cette affaire en priorité ! A l'heure où nous mettons sous presse, Betrouni n'a toujours pas cédé à la pression, tout en brandissant la menace de la démission.