L'ancienne gare SNTF est-elle à vendre ? Les services de l'APC font des mains et des pieds pour que ce patrimoine reste intouchable, mais on ingore le devenir de cette gare. Après que le chemin de fer eut changé d'itinéraire et que fut réalisée une petite gare dans la périphérie de Aïn-Séfra-nouvelle, où le train ne s'arrête que pour quelques instants, la gare (TRCFA) de Aïn-Séfra jadis fierté des Séfraouis, aujourd'hui, devenue patrimoine, est en proie à la mafia du foncier qui court pour partager le «gâteau». Chacun veut tirer de son côté, extension, bureaux, dortoirs, rien n'est à l'abri. Les services de l'APC font des mains et des pieds pour que ce patrimoine reste intouchable, mais on ignore le devenir de cette gare. C'est alors le fameux faux projet (Oran-SBA-Mécheria-Béchar) qui tenait à cœur à l'ex-ministre des Transports M. Amar Tou pour des raisons connues, ignorant ainsi les principales gares d'antan (Mohammadia-Béchar (via Aïn-Séfra et Saïda) qui est la cause de cette dérive «impardonnable». Enfin, la société civile réitère encore une fois son opposition à la «vente» de l'ancienne gare SNTF, car les bavures, il y en a eu déjà, notamment en ce qui concerne le patrimoine avec la disparition du vieux ksar, disparition des jardins publics, un centre-ville en décrépitude face aux urbanisations nouvelles périphériques généralement très médiocres ; encore plus, ce tracé qui est maintenu sur l'autoroute a fait disparaître tout l'aspect esthétique de la ville. Aïn-Séfra, avait-elle vraiment besoin d'une autre gare, que celle déjà existante (la deuxième après celle de Mohammadia) ? Ne dit-on pas par cet adage de chez nous : «Wach khassak ya meskine, Khassni khatem ya moulay» (J'ai besoin d'une bague et non d'un habit).