Dans une rencontre sur le devenir de l'ancienne gare ferroviaire, tenue dernièrement au siège de l'APC d'Aïn-Séfra et regroupant les élus locaux, les professionnels de l'urbanisme, les cheminots et certains citoyens, il a été décidé à l'unanimité d'interpeller les pouvoirs publics à l'effet de prévoir la restauration de l'ancienne gare ferroviaire et sa réouverture aux usagers, en gardant la nouvelle gare pour le transport des marchandises. D'ailleurs, un sondage a été effectué dernièrement par la direction des chemins de fer d'Oran au sein de la population d'Aïn-Séfra, sur un éventuel autorail qui assurera la liaison Aïn Séfra-Oran-Aïn Séfra, un projet que la population attend toujours. Malgré l'opposition de la société civile à l'implantation d'une nouvelle gare ferroviaire autre que celle déjà existante, la seconde après celle de Mohammadia (ex-Perrégaux), qui est dotée de grandes infrastructures, de dépôts, de bureaux, annexes, logements, et autres ..., les tenants de la «razzia» de cette gare ont décidé ainsi d'exposer au danger un patrimoine longtemps protégé de la mafia du foncier et qui faisait la fierté des Séfraouis. La gare d'Aïn-Séfra, c'est toute une histoire coloniale et post-indépendance. Le faux projet qui tenait à cœur à Amar Tou, l'ex-ministre des Transports, a été réalisé contre vents et marrées. Rappelons que le chemin de fer à Aïn-Séfra a changé d'itinéraire et passe actuellement sur la double voie de la RN6 réalisée entre la RN6 et le centre d'habitations des programmes de logements sociaux. «Maâza wa loue taret» (une chèvre, même si elle vole), dit un adage de chez nous. Un faux projet qui tenait à cœur à Amar Tou, pour des raisons qu'on ignore. Ceci dit, la réalisation d'une nouvelle gare se fera dans les normes internationales, conforme à l'urbanisme et à l'aménagement. Voilà ce qui a été réalisé : une petite gare, un bureau (sans réservations), une petite salle d'attente et un tunnel. Et on se demande sur le devenir de l'ancienne gare ferroviaire. Or, depuis les premières décisions et malgré les requêtes adressées aux hautes autorités du pays, la population locale crie toujours à cette déroute. Les prérogatives de la commune sont claires en matière de planification urbaine et il y va du respect du voisinage et des impacts de ces nouvelles servitudes sur l'organisation et le fonctionnement de la ville, car les bavures, il y en a eu déjà, notamment en ce qui concerne le patrimoine avec la disparition du vieux ksar, des jardins publics, un centre-ville en décrépitude face aux urbanisations nouvelles périphériques généralement très médiocres, et partant, tout l'aspect esthétique de la ville a complètement changé. A vrai dire, Aïn-Séfra, avait-elle vraiment besoin d'une nouvelle gare autre que celle déjà existante (la deuxième après celle de Mohammadia) ? B. Henine Relizane Les quartiers dotés de bacs à ordures Une belle initiative a été prise au profit des quartiers relevant de la commune de Yellel. «Tous les villages ont des bacs à ordures. Nous en avons distribué trois cents. Il n'y a plus désormais de raison de jeter les ordures n'importe où», nous a confié un élu à l'APC. Dans cette commune où il n'existe pas de décharge contrôlée, des personnes balancent leurs sacs d'ordures même sur les bordures de la RN4 qui traverse le chef-lieu communal. Pour mettre un terme à ce genre de comportement, une surveillance est assurée pour débusquer ces «intrus», insoucieux de ce qui se passe autour d'eux. «Celui qui ne respectera pas les lieux de dépôt des ordures aura des problèmes. Dorénavant, chacun doit assumer ses actes», avertit une autre source. Pour assurer une meilleure gestion des déchets ménagers dans cette municipalité, l'APC a signé des conventions avec des entreprises privées. «Nous avons partagé la commune en quatre secteurs. L'opération de collecte des immondices sera assurée par un camion. Les ordures au village de Yellel seront prises en charge par un camion. Le reste des quartiers n'est pas oublié. En tout cas, ce programme, établi par nos services, va garantir l'enlèvement des ordures, qui seront acheminées ensuite au CET d'Oued-Djemaâ, sur tout le territoire de notre municipalité. Avec nos moyens, nous ne pouvons pas tout éradiquer. Une aide de la Direction de l'environnement sera la bienvenue», conclut notre interlocuteur. A. Rahmane Salon régional du MIEL À SAIDA Préoccupations des apiculteurs Le Salon régional du miel a ouvert ses portes le 25 décembre au Centre des loisirs de Saïda et se prolongera jusqu'au 29 de ce même mois. Les apiculteurs venus de Mascara, Tlemcen, Saïda, Tiaret, Oran, Naâma, El Bayadh, Mostaganem, Relizane et Aïn-Témouchent tentent à travers cet événement de promouvoir leur production et ceci face à ce qu'ils qualifient de concurrence déloyale. Sur ce sujet, MM. Kadiro et Ali Amara de l'Association des apiculteurs de Saïda s'expliquent en tentant de mettre cette situation de mévente sur le compte de la psychologie du consommateur qui porte sur le «made in». M. Amara nous déclare qu'en l'absence d'un laboratoire «Iso 9000», les apiculteurs nationaux ne pouvaient être compétitifs avec les prix pratiqués qui varient de 3000 à 4000 DA alors que celui du produit importé tourne autour de 1500 DA. Là, poursuit-il, il y a un problème de prix de revient. Mieux encore, ajoute-t-il, ce miel qui est commercialisé dans les grandes surfaces est un miel qui a perdu ses propriétés. La corporation nullement décontenancée par cet état de fait n'en aspire pas moins à une vulgarisation de l'apiculture. C'est ainsi que dans la wilaya de Saïda, où la production annuelle avoisine les 200 tonnes, l'on s'est fixé comme objectif, la création d'une école d'apiculture en attendant la mise en place de mécanismes pour le contrôle de la qualité. M. Meddeber SIDI BEL-ABBÈS Perpétuité contre l'officière de police ayant tué sa collègue A la fin de la semaine écoulée, la Cour criminelle de Sidi Bel-Abbès siégeant en sa session a condamné à la perpétuité l'officière de police B. Kh. âgée de 31 ans, qui a tiré 7 balles sur une policière, dans l'enceinte même du siège de la Sûreté de wilaya de Sidi Bel-Abbès le 21 mai dernier, alors que l'avocat du ministère public a requis la peine capitale. Rappelons les faits de cette affaire, le 21 mai dernier vers 16 heures, la mise en cause a, au cours d'une prise de bec avec la jeune B. Sarah, âgée de 25 ans, tiré 7 balles successives sur cette dernière, la tuant sur le coup, après avoir été prise de folie meurtrière ne lui laissant aucune chance. Aussitôt, elle a été maîtrisée par ses collègues, qui l'ont désarmée. Elle n'opposera aucune résistance et sombrera dans une létharghie pendant plusieurs jours. Elle reconnaîtra les faits reprochés lors de l'enquête diligentée par la police. Lors de son procès, l'accusée n'arrivera à donner aucun mobile pouvant justifier son geste fatal pour sa défense, hormis la pression du travail, le sentiment d'avoir été mal considérée dans l'exercice de sa fonction par les agents dont elle avait l'autorité, et la victime qui lui aurait répondu, selon elle, «je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi». «Me sentant injustement harcelée, je ne me suis pas contrôlée ce jour-là. Ma déraison a été la plus forte, j'ai saisi mon arme et j'ai tiré à plusieurs reprises sans réaliser mon geste sur la victime». Malgré les tentatives d'expliquer ce geste, l'avocat du ministère public a requis la peine capitale et après délibérations, elle a été condamnée à perpétuité. A. M. Accidents de la circulation à Mostaganem 38 morts et 1 046 blessés au cours de l'année 2013 Le communiqué de la direction de la Protection civile, rendu public en cette fin de semaine, dresse un communiqué des accidents de la circulation en fonction des interventions réalisées au cours de cette année, soit du 1er janvier au 21 décembre 2013. Le bilan routier des interventions opérées par les éléments de la Protection civile affiche 915 accidents, causant le décès de 38 personnes (hommes, femmes et enfants) et 1046 blessés, évacués vers les structures médicales EPH et autres. 1 416 interventions ont été effectuées par les éléments de la Protection civile dans la wilaya de Mostaganem durant l'année en cours. Ces accidents ont impliqué toutes sortes de véhicules (camions, véhicules légers et utilitaires, bus, mobylettes et engins divers. Le plus grand taux a été relevé durant le mois d'août où il a été recensé 144 accidents, sans faire bien heureusement de victimes. En outre, ce même bilan cite plusieurs actes de sensibilisation et de prévention, organisés avec d'autres institutions relatives à la circulation routière mais aussi aux accidents domestiques. A. B. Aïn-témouchent Saisie de 30 quintaux de déchets de cuivre à El-Amria Les éléments de la douane de Aïn-Témouchent ont réussi à saisir une quantité de 30 quintaux de déchets de cuivre qui était destinée à être acheminée vers les frontières de l'ouest du pays. L'opération s'est déroulée sur la route nationale n°2 reliant Oran et Aïn-Témouchent au niveau de la sortie ouest de la ville d'El-Amria. La marchandise était à bord de deux véhicules dont les conducteurs ont pris la fuite après une course-poursuite par les agents de la douane. Selon les services de la douane, le coût global de la marchandise saisie est estimée à 300 000 dinars, alors que la taxe douanière afférente à la contrebande de cette marchanidse s'élève à 11 millions de dinars. D'intenses recherches se poursuivent pour identifier les propriétaires des deux véhicules.