- pression au niveau vaginal ; - compression ou lourdeur pelvienne ; - douleurs lombaires ; - sensation que l'utérus, la vessie ou le rectum sont en train de descendre lentement : - ces symptômes sont davantage ressentis en position debout et disparaissent allongée ; - douleurs lors des rapports sexuels ; - constipation avec défécation difficile ; - incontinence d'effort (lorsque l'on tousse, lors d'un effort physique, du port d'une charge...) ; - impériosité urinaire (envie d'uriner soudainement et de façon irrépressibles) ; - infections urinaires (la vessie se vide mal, favorisant la rétention urinaire). Quelles sont les femmes qui risquent le plus un prolapsus ou descente d'organes ? Connaissant les femmes à risque, on peut prévenir chez ces dernières le prolapsus grâce à des séances de rééducation des muscles périnéaux par exemple ou à d'autres stratégies. Il s'agit des femmes dont l'accouchement a été long et difficile, des grandes sportives, des femmes amenées à porter de lourdes charges ou à exercer une profession imposant une station debout prolongée. L'obésité, certains troubles digestifs (nécessitant des efforts de poussées), les traumatismes ou encore une tumeur contribuent également à augmenter le risque de développer un prolapsus. Chez les femmes ménopausées à risque (l'imprégnation œstrogénique ayant eu jusque-là un effet tonifiant sur les muscles périnéaux), un traitement hormonal substitutif peut être utile.