Moins d'une semaine après l'opération de Moumlil, dans la commune de Maâla, qui s'est soldée par l'élimination de six terroristes et la capture d'un septième, l'armée est sur les traces d'un autre groupe terroriste dans la forêt d'Errich, située à la périphérie nord de la ville de Bouira. Hier, alors que le communiqué du MDN faisait état de l'élimination d'un terroriste et de la récupération de son arme, un pistolet mitrailleur de type kalachnikov et d'une quantité de munitions, d'autres sources très au fait de la question sécuritaire parlent de deux autres terroristes qui auraient été éliminés au cours de cette même opération dont deux sont même identifiés, l'un originaire de la commune Souk Lekhmis, dans la région de Aïn Bessem, et l'autre de la ville de Bouira, plus excatemeent du quartier d'Ouled Bouchia. Cela étant, hier dans l'après-midi, lors de notre déplacement vers les lieux où se déroule cette opération, nous avons remarqué des dizaines de camions militaires stationnés du côté ouest de la forêt d'Errich, dans la région de Aïn Naâmane, dans la commune d'Aïn Turck, une commune dont la forêt d'Errich qui s'étend sur une centaine d'hectares est à cheval avec la commune de Bouira. Selon des informations que nous avons pu recueillir, l'opération a été lancée suite à des informations précieuses faisant état de la présence d'un groupe terroriste composé de 14 éléments, dans la forêt d'Errich, plus exactement dans l'endroit appelé Akal azeggagh, une crête qui domine cette forêt et dont le ravin, situé à plus de 100 mètres plus bas, est très accidenté et couvert d'une végétation très dense. Ce groupe terroriste serait vraisemblablement le même qui a échappé à l'armée dans la région de Guerouma, il y a de cela une quinzaine de jours, et aurait prêté allégeance à l'organisation terroriste Daesh en faisant alliance avec la phalange Jund Al Khalifa du tristement célèbre Abdelmalek Gouri, connu pour avoir kidnappé puis décapité le Français Hervé Gourdel dans la région de Tizi-Ouzou en septembre 2014, avant d'être éliminé par l'ANP en décembre de la même année à Bordj Ménaïel, dans la wilaya de Boumerdès. Selon nos sources, des terroristes natifs de la ville de Bouira, mais également des émirs, feraient partie de ce groupe encerclé actuellement par les unités spéciales de l'armée évalué à 11 éléments après l'élimination de trois d'entre eux.