Par Kader Bakou Entre la couverture et le bouclage, il n'y a souvent pas beaucoup de temps. Avant d'écrire son papier, le journaliste essaye de classer les infos par ordre d'importance tout en essayant de répondre aux quatre ou cinq questions classiques. L'information au quotidien a ses raisons que le cœur du profane ignore. Lors de la conférence de presse de Djamel Kaouane, P- DG de l'Anep, relative au lancement du Prix «Les amis du livre», présenté comme étant un «prix coup de cœur», c'était impossible de classer dans le papier du lendemain, le deux «meilleures» informations dans la catégorie «émotion». La première information : la librairie Chaïb D'zaïr, dernièrement baptisée ainsi, porte le nom de la première femme martyre de la guerre de Libération nationale. Née en 1928, elle est morte le 19 novembre 1954, les armes à la main, à l'age de 26 ans. Le premier a l'avoir sortie de l'anonymat est le groupe de rock algérois D'zaïr dont le nom est un hommage à cette héroïne méconnue. Segundo : le P-DG de l'Anep a fait remarquer que des poufs et de sièges ont été installés dans la librairie Chaïb D'zaïr. «Les gens peuvent venir faire une halte et se reposer ici. Vous n'êtes pas obligés d'acheter des livres, vous pouvez vous asseoir, feuilleter et lire le livre sans être obligés de les acheter», a-t-il expliqué. Y a-t-il un meilleur endroit dans une ville, mieux qu'un havre de repos dans une librairie au milieu des livres ? K. B.