Quarante-trois ans jour pour jour apr�s l'attentat � la bombe, œuvre de l'OAS dans l'apr�smidi du 28 f�vrier 1962, en plein mois de Ramadhan, au niveau de la place de Tahtaha, � la Ville Nouvelle, un homme, M. Abdelkader Azzizi, l'un des survivants de cette horreur se souvient de cette atrocit�, qu'il raconte avec autant de pr�cisions mais aussi avec grande �motion. Amel B. - Oran (Le Soir) - La cruaut� de l'OAS �tait bien calcul�e et bien vis�e, car son choix s'�tait port� sur l'esplanade de l'ex-boulevard Joseph Andrew, (Tahtaha) plus pr�cis�ment au niveau d'une p�tisserie qui proposait � l'occasion du Ramadhan la vente de la zlabia, ce qui attirait bon nombre de clients. M. Azzizi nous raconte les minutes qui ont pr�c�d� puis suivi l'attentat : "A l'�poque j'avais 17 ans, j'�tais boucher de profession au niveau du march� Sidi Okba � la Ville Nouvelle. Alors que je me dirigeais chez le m�canicien qui se trouvait juste � c�t� du caf� de l'USMO et ce afin de r�cup�rer ma moto, je fus surpris par une forte explosion qui m'a projet� sur plusieurs m�tres�. Apr�s avoir perdu connaissance pendant un moment, il fut secouru et r�anim� par des citoyens. Une fois r�veill�, tout autour de lui il y avait des traces d'un champ de bataille. �Il y avait des corps d�chiquet�s, du sang partout, les turbans des vieux �taient �parpill�s avec de la chair coll�e dessus. � Il se souvient encore de la fum�e immense qui se d�gageait du lieu de l'attentat, le ciel, nous dit-il �tait couvert d'une poudre grise, il y avait une atmosph�re semblable � l'�clipse, raconte-t-il. Face � l'horreur il n'�tait pas question pour lui et pour bien d'autres de s'effondrer, ainsi il s'�tait joint aux secouristes afin de leur pr�ter main forte. Ce jour-l�, l'attentat avait fait 80 morts et des centaines de bless�s. Quelques jours apr�s avoir v�cu ce drame, les s�quelles de l'attentat ont rattrap� M. Azzizi qui s'�tait effondr�. Ce n'est dit-il que gr�ce � M. Gouasmia Abdelhamid, directeur du centre sanitaire de Ben Daoud � l'�poque, qu'il fut transf�r� en urgence � l'h�pital de Tlemcen o� il fut suivi durant six mois par le docteur Baba Ahmed. M�me si aujourd'hui au mois de f�vrier 2005, ces souvenirs atroces font partie de son pass�, ce survivant de l'horreur sera � jamais marqu� par tant d'images terrifiantes. Des jours meilleurs, un ciel bleu et bien ensoleill�, c'est possible et il y croit d�s qu'il croise le sourire d'un enfant, porteur d'espoir et d'un futur de paix. A. B. BR�VES D'ORAN
Session de l'APW au mois de mars Les travaux de la prochaine session de l'APW pr�vus en fin du mois prochain permettront de d�battre de plusieurs dossiers, dont le tourisme, les pr�paratifs de la saison estivale et l'agriculture. La pr�sentation de ce dernier dossier sera l'occasion de poser les probl�mes du foncier agricole, dont la double exploitation des terres agricoles et d'autres anomalies constat�es par la commission de l'agriculture de cette assembl�e. Arrestation pour arnaque Une dame �g�e de 46 ans a �t� plac�e sous mandat de d�p�t pour arnaque. Cette derni�re a refus� de rembourser Y. R., qui lui a vendu des bijoux, dont la somme avoisine les 200 millions de centimes. Selon la victime, la mise en cause ne lui a vers� que 90 millions de centimes. D�couverte d'un cadavre Un agent de s�curit� a d�couvert mardi dernier le cadavre d'un jeune homme � la zone industrielle de Hassi Amer. La victime qui d�tenait dans ses mains des c�bles en cuivre au moment de sa d�couverte, s'appr�terait selon certaines sources � voler du mat�riel dans cette zone. Le corps de la victime a �t� transf�r� � la morgue et une enqu�te a �t� ouverte pour d�terminer les causes de ce drame.