R�aliser 800 logements pendant toute la dur�e de l'actuel quinqu�nnat (2004-2009) dans le cadre du programme LSP, c'est le d�fi que doivent relever les autorit�s locales de la da�ra, dans le secteur de l'habitat. Conscients que la formule est sujette � d'�normes contraintes d'ordre juridique, bureaucratique et li�es surtout � la topographie du terrain, les responsables, pour �chapper � tous ces balbutiements caract�risant les m�canismes de son lancement, et ce, depuis dix ans, se doivent de mettre en place toute une strat�gie et une bonne organisation en vue du lancement de ce vaste programme qui devra toucher les trois communes de la da�ra (Larba�-Nath- Irathen, Irdjen et A�t- Aggouacha). L'engouement affich� par les citoyens � revenu moyen pour cette formule a de quoi revigorer la volont� des pouvoirs publics pour booster le secteur de l'habitat dans cette zone � relief accident�. Bien que les r�sultats depuis son lancement soient tr�s loin d'�tre satisfaisants, les pr�-b�n�ficiaires ne se d�couragent pas pour autant de voir un jour leur r�ve se r�aliser. Et pour illustrer cet �tat de fait, sur les 450 logements inscrits dans le cadre LSP depuis 1999, seuls 120 ont �t� activ�s ou semi-finis. Des contre-performances li�es notamment aux lourdeurs bureaucratiques, mais surtout au probl�me du foncier. L'indisponibilit� d'assiette de terrain bloque d'une mani�re r�currente le lancement de tout projet de construction. Une contrainte qui est aussi valable pour les autres formules (location-vente, APC/CNEP...). Le plan de d�veloppement d'urbanisme (PDAU) lanc� ces derniers jours, dans le cadre de sa r�vision par les services comp�tents (APC, DUC...), est fait justement dans ce sens pour parer � ces blocages. Si la majorit� des assiettes "vierges", identifi�es est la propri�t� exclusive du priv�, les terrains domaniaux sont, quant � eux, � relief accident� donc n�cessitant d'�normes moyens financiers pour la viabilisation, et, par ricochet, influent directement sur le co�t du logement — le PDAU constitue alors la pierre d'achoppement de cette formule (LSP) — indispensable aussi pour sa vulgarisation et donc pour son accessibilit� � toutes les franges de la population � revenu moyen. Aujourd'hui, un F3 par exemple est c�d� � 170 millions de centimes. La derni�re sortie des responsables locaux sur le terrain a permis, au moins, de d�gager des poches de terrain sur lesquelles seront implant�s les futurs programmes, � travers les trois communes. Une proc�dure qui aura une influence sur l'acc�l�ration de transfert d'assiettes au profit des entrepreneurs disposant de solides r�f�rences professionnelles dans le domaine. Pour r�ussir ce pari, les responsables comptent sur la performance de ces promoteurs, conform�ment au code des march�s consacrant les qualifications de chacun d'eux et le respect des d�lais qui ne doit pas se faire au d�triment de la qualit� et des normes de construction de ce projet qui fait vraiment "r�ver" le commun des demandeurs.