Le directeur de la Sûreté de wilaya de Naâma, a, dans un point de presse tenu au sein du siège de la direction, à l'occasion du bilan des activités durant le mois de Ramadhan des différentes brigades de ce corps constitué, rappelé les efforts multipliés par les éléments de la police, pour la sécurité des personnes et des biens. Le bilan, durant ce mois, de la sécurité routière en milieu urbain, communiqué par le premier responsable du secteur de la police, est dans son ensemble satisfaisant par rapport aux mois passés, moins d'accidents, pas de crimes, pas de grandes rixes. II y est fait état d'une dizaine d'accidents de la route, sans causer de décès, et plus de 1 300 interventions (contrôle routier). Ces accidents sont généralement causés par le non-respect du code de la route. Par ailleurs, dira-t-il, des campagnes de prévention et de sensibilisation sur les accidents de la circulation ont été menées à travers le territoire de la wilaya, notamment, par l'organisation de plusieurs ‘iftar' aux usagers de la route. Un geste humanitaire initié, notons-le, par la DGSN au profit des automobilistes, une opération de solidarité qui avait pour thème : «Mois de Ramadhan, sans risque d'accident de la route», à l'effet de renforcer la sécurisation routière, comme elle incite les conducteurs au respect de la signalisation routière et les mesures de prévention à prendre au volant. Concernant les activités de la police judiciaire, notre interlocuteur poursuit : «durant le même mois de Ramadhan, 8 individus impliqués dans 5 affaires de drogue ont été arrêtés, avec une saisie de 360 comprimés psychotropes et 186 g de kif traité». Dans le même sillage, des portes ouvertes, des émissions TV et des émissions radiophoniques ont été organisées par les cadres de la police. Des dépliants et des recommandations ont été mis à la disposition des nombreux passagers (automobilistes, usagers, passagers/voyageurs), également, l'instauration de la sécurité à travers les établissements scolaires, notamment durant les épreuves du bac. Notons enfin, qu'une centaine de ressortissants subsahariens sont recensés au niveau de la wilaya. «Ces Africains, dira le directeur de la Sûreté, sont recensés et suivis périodiquement tant du côté médical que sécuritaire ; chaque ressortissant dispose d'un fichier national» ; un autre acte humanitaire à saluer.