Exploitant une information obtenue, signalant qu'un individu s'adonnait à la vente de comprimés psychotropes et qui avait élu comme lieu de vente privilégié, l'entrée Est de la ville d'El Attaf. Forts de ces renseignements, les services de la BRI ont mené des investigations qui ont abouti à l'identification de l'individu signalé, un homme âgé de 49 ans sans domicile fixe, qui a été placé sous surveillance, une surveillance qui n'a pas été vaine puisqu'il a été pris en flagrant délit d'exercice de son mortel commerce. Au moment de son interpellation, jeudi dernier en milieu de matinée, selon une source policière, il était en possession de 40 comprimés psychotropes de différentes qualités et de différentes marques et dosages, en plus d'une somme d'argent estimée à 67 000 DA. Ne se contentant pas de cette prise, sur commission rogatoire, les éléments de la BRI ont approfondi leur investigation en procédant à la perquisition de son domicile provisoire, une chambre louée dans un de la ville de Khemis Miliana qui a permis aux enquêteurs de mettre au jour un lot de 729 autres comprimés de ce poison. Le mis en cause, a ensuite été déféré au parquet du tribunal d'El Attaf. Après avoir été entendu par le procureur de la République, son dossier a été transmis au juge d'instruction qui a ordonné sa mise en détention provisoire. Il s'agit là d'une bonne prise et de la fin d'un trafic néfaste certes, mais pour tarir ce type de commerce, il serait très bénéfique d'identifier l'origine de ces produits, comment ce genre d'individus arrivent-ils à se les procurer et dans de telles quantités. Sévir contre ces sources mettrait à l'abri un grand nombre de jeunes et éviterait beaucoup de situations dramatiques que vivent bien des familles d'une part et dissuaderait ceux qui seraient enclin à s'adonner à ce genre de trafic.