Les résidents du lotissement Sud de la ville de Mila, particulièrement ceux mitoyens avec les établissements Didouche-Mourad – lycée et CEM – ne cessent depuis 1988 (date de construction d'un mur de clôture) de crier haut et fort leur désarroi, mais en vain ! La genèse du problème remonte à 1988, lorsque le directeur du lycée Didouche-Mourad de l'époque avait décidé de construire une clôture afin de sécuriser les blocs de l'internat dudit établissement, sans se soucier le moins du monde des désagréments que cela allait causer au lotissement mitoyen, par l'occupation de la servitude donnant accès audit lotissement, donc la claustration pure et simple de tous les lots se trouvant à proximité, au nombre de 8 au moins. Depuis, les 2 établissements ont été séparés pour donner naissance à un lycée et un CEM, mitoyens et qui portent le même nom, Didouche- Mourad en l'occurrence, avec suppression de l'internat, d'où l'inutilité de ce mur de clôture qui continue de barrer l'accès aux habitants sans raison apparente, en plus des glissements et affaissements de terrains qui se sont déclenchés, portant un grand préjudice aux habitations avoisinantes. Par délibération n°207/2014 du 18 novembre 2014, l'APC de Mila avait entériné une décision d'ouverture de passage entre les deux établissements, une délibération qui attend, depuis, d'être entérinée par la tutelle bien que tout le monde, paraît-il, s'estime favorable à cette solution ! Qui empêche donc l'exécution de cette délibération et pourquoi ? Les résidents s'en remettent, encore une fois, au chef de daïra de Mila, qui est en même temps coordinateur du CoVi Mil, et leur espoir est de mise quant à une solution définitive d'une doléance vieille de presque 30 ans !